Alors qu’on s’apprête à entrer dans la magie (ou folie, c’est selon…) des Fêtes, on connaît enfin l’identité des deux finalistes de la MLS Cup 2014.
Ils se disputeront dimanche les honneurs d’une campagne qui débutait alors que la plupart d’entre nous n’avaient pas encore retiré leurs décorations de Noël.
Au grand dam de ceux et celles qui espéraient un affrontement épique entre le Galaxy de Los Angeles et les Red Bulls de New York qui, en plus de son cachet «guerre des côtes», aurait eu comme trame narrative les départs imminents de Landon Donovan (retraite) et de Thierry Henry (dernière saison en MLS), le Revolution de la Nouvelle-Angleterre est arrivé comme un cheveu sur la soupe samedi dernier, coiffant la bande à Titi au fil d’arrivée pour s’assurer l’une des deux places à la dernière grande danse. Le lendemain, LD et les siens avaient raison des Sounders de Seattle pour sceller l’affiche finale, qui sera tenue chez eux, dans la Ville des Anges.
En cas de victoire samedi, le Galaxy deviendra d’ailleurs le premier club à compter cinq sacres en MLS Cup à son palmarès. Du côté de la Nouvelle-Angleterre, on ne revendique aucun titre malgré quatre finales, toutes perdues en temps supplémentaire ou aux tirs au but. Fatalité, quand tu nous tiens!
Si l’on se fie aux performances des deux équipes en saison régulière, il est difficile de dégager clairement un favori. Cependant, la constance du Galaxy tout au long de la saison en dit long sur l’équilibre de cette équipe, qui n’a pas perdu deux matchs de suite en 2014. Du côté des Revs, affirmer que leur saison a été une montagne russe relève du doux euphémisme!
Avec une fiche de 7-2-3 au tiers de la saison, ils se sont ensuite embourbés dans une série de huit défaites consécutives, la plus longue du circuit. Puis, à la fin août, l’arrivée de l’international américain Jermaine Jones est venue confirmer leur rémission. Forts d’une fiche de 8-1-1, ils ont clos la saison au deuxième rang de l’est.
Assistera-t-on à un scénario hollywoodien samedi, avec un dernier couronnement de l’enfant chéri du soccer au pays de l’Oncle Sam? Est-ce que Jones et les siens prendront leur revanche sur l’histoire pour gâcher la fête au StubHub Center? Peu importe le dénouement, c’est une finale qui s’annonce passionnante!
Une affiche qui a de l’histoire
En 2002 et en 2005 le Galaxy et le Revolution croisaient le fer en finale.
Par deux fois, les Californiens ont eu le dessus 1 à 0, avec des buts en surtemps. Ils ont récolté ainsi deux de leurs quatre conquêtes dans le circuit Garber.