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Moonrise Kingdom : bucolique et décalé

Présenté en ouverture du récent Festival de Cannes, Moonrise Kingdom est la nouvelle comédie fantaisiste de Wes Anderson. Le film sort en salles à compter de demain.

En 1965, dans une île de la Nouvelle-Angleterre, un orphelin de douze ans s’échappe d’un camp scout et retrouve une jeune fille qu’il entraîne dans de nombreuses aventures.

C’est avec un bonheur mitigé que l’on retrouve l’univers si singulier du cinéaste de The Darjeeling Limited et du récent Fantastic Mr. Fox avec ce nouveau film qui  en quelque sorte,  est une version fantaisiste de L’argent de poche de François Truffaut. Anderson porte un regard bucolique et mélancolique sur l’enfance et le monde des adultes qui les entoure.

D’une part, on est subjugué par les qualités formelles du film : mise en scène inventive, couleurs et décors éclatés du style expressionniste, mouvement de caméra fluide et inusité, etc. D’autre part, l’humour décalé est moins réussi que certaines de ses oeuvres précédentes et les diverses intrigues sont trop éparpillées de telle sorte que le film perd de son charme, spécialement dans la seconde moitié.

Il est étonnant de voir de nouveaux visages (Bruce Willis, Edward Norton, Frances McDormand) se prêter au jeu et rejoindre quelques visages familiers de l’univers du cinéaste (Bill Murray, Jason Schwartzman). Ils se font toutefois voler la vedette par les jeunes enfants dont notamment Jared Gilman et Kara Hayward en jeunes amoureux.

Cote *** sur 5

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