Certainement un des films les plus attendus en ce début d’année, The Hunger Games est l’adaptation du premier roman d’une trilogie éponyme de l’auteure de romans jeunesse Suzanne Collins.
Dans une société post-apocalyptique, une adolescente se porte volontaire à participer à des jeux organisés par un gouvernement répressif où doivent s’affronter et s’entretuer en direct à la télévision 24 adolescents choisis au hasard de douze districts.
D’emblée, je dois admettre que je n’ai pas lu la trilogie de science-fiction alors les comparaisons s’arrêtent là. Cela dit, malgré tout le battage médiatique l’entourant, The Hunger Games possède de nombreuses qualités et s’avère une réussite du genre. En partant d’un concept usé à la corde, le film mêle adroitement des éléments de science-fiction, de sous-texte politique, de télé-réalité et de romance dans un film de survie de très bonne facture qui supplante aisément, en terme de qualité et de spectacle, les adaptations tièdes et fleuristes de la mégapopulaire série des Twilight.
La réussite du film tient en grande partie à la performance de la jeune Jennifer Lawrence (découverte il y a deux ans dans Winter’s Bone) est époustouflante dans le rôle principal de Katniss. Malgré une durée de près de deux heures trente, le rythme est haletant et soutenu du début à la fin et la mise en scène n’abuse pas trop de la caméra à l’épaule lors des séquences plus mouvementées. Bien que le film ne soit pas très explicite ou graphique (on est loin de la démesure ou de la démence de Battle Royale de Fukasaku), il n’en demeure pas moins que les scènes de violence possèdent l’impact voulu.
S’il y a une chose que je reproche au film, c’est que j’aurais aimé en savoir davantage sur le fonctionnement du Capitole et sa puissante gouverne répressive. Idem sur le mode de vie des différents districts. J’imagine qu’on en saura davantage lors des deux prochaines adaptations.
Cote: ***1/2 sur 5