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Au secours des papillons monarques

Le Comité de surveillance Louis-Riel souhaite profiter de la présence d’asclépiade au parc Boisé – Jean-Milot pour créer un endroit accueillant pour les papillons monarques et tenter d’assurer leur survie.

«L’asclépiade est une plante souvent considérée comme de la mauvaise herbe et pourtant elle est primordiale dans la survie des monarques», souligne Aurélie Noël, chargée de projet au Comité de surveillance Louis-Riel.

La chenille du papillon monarque se nourrit principalement de cette plante sur laquelle la femelle cherche à pondre ses œufs afin que dès sa sortie du cocon, la chenille puisse commencer à se nourrir des feuilles.

Dans la partie sud du boisé, située à proximité du boulevard Langelier et de la rue Bélanger, on retrouve près de 400 plants d’asclépiades.

Dès cet été, le comité protègera et conservera le secteur dans son état naturel pour qu’il devienne un lieu d’étude du cycle de vie des monarques.

Des plantations d’asclépiades sont aussi prévues, de même que des visites guidées et des ateliers d’animation pour sensibiliser les visiteurs du boisé à l’importance de cet écosystème.

Un petit geste qui pourrait avoir une grande importance puisqu’au Canada, en 2016, le Comité sur la situation des espèces en péril a placé le papillon monarque sur la liste des espèces en voie de disparition.

Le papillon monarque a été placé sur la liste des espèces en voie de disparition. Il est toutefois encore possible d’en apercevoir plusieurs au parc Boisé – Jean-Milot (7084, rue Jean-Milot), dans l’arrondissement de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve.

En 20 ans, sa population a chuté de 90% mondialement. Le nombre de monarques n’était plus que de 33,5 millions en 2013, alors qu’il en faudrait 250 millions pour assurer la résilience de l’espèce.

Une récente étude publiée dans le journal Scientific Reports estime qu’il y a 57% de risque que les monarques disparaissent à tout jamais d’ici les vingt prochaines années.

«Clairière à insectes»
Outre la volonté de créer un jardin d’asclépiades pour les papillons monarques, le Comité de surveillance Louis-Riel installera des nichoirs à insectes dans la partie nord du boisé.

Déjà riche en fourmilières et bestioles de toutes sortes, le projet permettra de plonger les visiteurs dans le monde étrange des insectes et leur milieu de vie.

On retrouve une vaste biodiversité au boisé, ce qui n’est pas banal quand on sait que le parc Boisé – Jean-Milot est un ancien dépotoir de la Ville de Montréal, indique Aurélie Noël, chargée de projet.

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