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Un sursis pour les animaux de compagnie d’Anjou 80

Un compromis serait en voie d’être trouvé dans le dossier des locataires du complexe immobilier Anjou 80 qui ont reçu une lettre les sommant de se départir de leur animal de compagnie, faute de quoi leur dossier serait référé à la Régie du logement.

La date butoir du 11 mai mentionnée dans la missive aux locataires a été mis sur la glace.

«Aucune des personnes ayant reçu la lettre de l’administration d’Anjou 80 ne s’est débarrassée de son animal de compagnie et aucune n’a fait l’objet de réprimande jusqu’à maintenant à ma connaissance», mentionne Denis Mazeau, propriétaire d’un petit chihuahua et locataire d’Anjou 80 depuis 15 ans.

Le maire de l’arrondissement d’Anjou Luis Miranda, qui est également président du conseil d’administration d’Anjou 80, explique avoir encore besoin d’un peu de temps pour trouver une solution.

Mais différents scénarios sont dans l’air. Parmi ceux-ci, on retrouverait une formule comparable à un droit acquis pour les locataires qui ont déjà un animal de compagnie.

Les locataires propriétaires d’animaux, qui sont environ une centaine actuellement sur les 550 logements que compte le complexe résidentiel, pourraient être tenus d’enregistrer leur animal auprès du gestionnaire d’Anjou 80 et de le faire stériliser afin d’assurer un certain contrôle.

Les balises de cette solution de compromis restent encore formellement à définir. Elle doit aussi faire l’objet de davantage de discussion au sein du conseil d’administration.

Chose certaine, M. Miranda est clair sur un point: il n’est pas question d’accueillir de nouveaux chats ou chiens au sein du complexe immobilier. L’interdiction d’avoir des animaux continuera de faire partie des baux des locataires.

Il trouve insensé que des gens aient deux chats et deux chiens par exemple dans un même appartement.

«On regardera comment on peut être le plus compréhensif possible. Nous comprenons que certains ont leur animal depuis plusieurs années et que ce n’est pas une situation facile», dit-il.

Une piste de solution avec laquelle est confortable M. Mazeau, qui suit de près l’évolution du dossier.

Le locataire d’Anjou 80 est à l’aise avec le principe de droit acquis et le fait de limiter les animaux de compagnie à ceux déjà présents au sein du complexe résidentiel.

«Et s’il y a des gens délinquants ou des abus de la part de certains locataires, des mesures pourraient être prises à leur endroit. Ainsi, ce n’est pas tout le monde qui paierait la note pour certaines personnes délinquantes.»

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