Les affiches préélectorales installées par un regroupement syndical pour dénoncer la Coalition avenir Québec (CAQ) et le Parti libéral du Québec (PLQ) dans le cadre de la campagne «On mérite mieux» demeureront en place. La Ville de Montréal n’a pas l’intention d’intervenir.
Contrairement aux villes de Québec, qui a enlevé les affiches, et Saint-Jérôme, qui a sommé le regroupement syndical de le faire, Montréal n’imitera pas ses collègues.
«Sauf développement, les ressources de la Ville ne procéderont pas à l’enlèvement des affiches en cause, sauf celles, s’il en est, susceptibles de nuire à la sécurité publique, notamment en raison d’une obstruction visuelle dangereuse», a répondu la Ville.
Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), membre du regroupement syndical qui comprend également le Syndicat des métallos, le Syndicat canadien des employées et employés professionnels et de bureau (SEPB), l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale (AIMTA), l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) et le Syndicat québécois des employées et employés de services (SQEES), se réjouit de la position prise par la métropole.
«On est très satisfait de la décision de la Ville de Montréal et on souhaite qu’elle ait un impact positif sur la position des autres villes», indique Lisa Djevahirdjian, porte-parole du SCFP.
Les affiches préélectorales, qui ont fait leur apparition dans quelques circonscriptions au Québec la semaine dernière, dont celles de Pointe-aux-Trembles et Laurie-Dorion à Montréal, sont toujours présentes dans la métropole.
Dans les derniers jours, d’autres circonscriptions ont été ciblées par le regroupement syndical.
Mercredi, des affiches ont fait leur apparition dans la circonscription Anjou – Louis-Riel, le long du boulevard Roi-René, dans l’est de Montréal.
«Les affiches préélectorales ne visent pas à dire aux gens pour qui voter, mais plutôt pour qui ne pas voter», rappelle le regroupement syndical.