Dimanche, je pense avoir vu le maximum de films qu’on peut voir dans cette quatrième journée au TIFF avec sept films que voici:
- Himizu (Sion Sono): Le réalisateur culte de Suicide Club et de l’excellent Cold Fish offre un nouveau film nihiliste sur la jeunesse japonaise au lendemain de la grande catastrophe.
Cote: **1/2 sur 5
- Hick (Derick Martini): Malgré la présence de la jeune et talentueuse Chloe Moretz (Kick-Ass, Let Me In), ce road movie initiatique et périlleux est carrément mauvais. Ça sent la sortie directe en DVD/Blu-Ray.
Cote: * sur 5
- Friends With Kids (Jennifer Westfeldt): Pour son premier film, on peut saluer l’effort de la comédienne-scénariste-réalisatrice de vouloir réinventer les codes de la comédie romantique (personnages légèrement plus fouillés que d’habitude, dialogues francs et mordants). N’empêche que la structure prévisible et les nombreux clichés associés à ce type de production sont respectés et viennent miner les bons éléments.
Cote: ** 1/2 sur 5
- The Invader (Nicolas Provost): Impressionnant, ce premier long métrage d’un cinéaste belge raconte les mésaventures d’un immigrant africain clandestin qui se retrouve seul en sol inconnu. Filmé à la première personne et dominé par la présence imposante et le jeu naturel du comédien Issaka Sawadogo, ce film rappelle le cinéma de Claire Denis (Beau travail, White Material) autant par sa mise en scène épurée que par ses thématiques abordés (étranger dans un territoire inconnu et hostile, description du désir). Une belle surprise.
Cote: ***1/2 sur 5
- Extraterrestrial (Nacho Villalongo): Le réalisateur de Timecrimes (étonnant croisement entre Rear Window et Back to the Future) sert un nouvel amalgame de genres (science-fiction, comédie et romance) avec ce second film atypique mais brouillon. La mixture et la magie de son premier film sont inopérantes.
Cote: ** sur 5
- Nuit blanche (Frédéric Jardin): Ce suspense hypertendu s’inscrit dans la lignée récente de films de genres français (l’excellent À bout portant de Fred Cavayé, le moins réussi La proie d’Éric Valette). Si le scénario ne casse rien, on se laisse emporter par le rythme haletant et la mise en scène nerveuse et inventive. Nuit blanche est thriller de très bonne facture et d’une redoutable efficacité.
Cote: *** 1/2 sur 5
- Livide (Julien Maury et Alexandre Bustillo): Ce film d’horreur gothique et atmosphérique se veut un hommage à la Hammer. Or, on songe davantage à La rose de fer de Jean Rollin (sans le côté poétique) ou encore à du Raphaël Delpard (sans l’aspect nanar). À l’intérieur, le premier film de ce duo, était nettement plus réussi et jouissif que ce pétard mouillé.
Cote: ** sur 5