Deuxième journée relativement plus chargée que la veille et sous le trait de la violence.
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Killer Elite (Gary Mackendry) : Suspense d’espionnage et d’action
mettant en vedette nul autre que l’anglais Jason Statham dans un énième
rôle musclé et interchangeable (est-t-il capable de jouer autre chose?)
d’un tueur professionnel et (évidemment) invincible qui reprend du
boulot afin de délivrer son mentor (Robert De Niro, négligeable). C’est
un film d’action routinier et bien banal. L’intrigue est touffue et
confuse et l’action à peine convenable. Bof! Cote: ** sur 5
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Ayant malheureusement raté le visionnement de presse du film de
Cronenberg, je me suis rabattu sur le superbe Drive de Nicolas Winding
Refn. Bel hommage au cinéma d’antan (The Driver de Walter Hill ou encore
Le samouraï de Jean-Pierre Melville) avec Ryan Gosling en (anti)héros
peu bavard qui a des démêlés avec la mafia à la suite d’un vol qui a mal
tourné. Refn a remporté le prix de la mise en scène à Cannes en mai
dernier avec cette mise en scène ultrastylisée et atmosphérique. Très
soignée, la direction photo renvoie à l’esthétique des vieux films de
Michael Mann (Thief particulièrement) et la musique de Cliff Martinez
celle de Tangerine Dream. Sortie en salles montréalaises dans une
semaine. Cote: **** sur 5
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Dans le genre série B qui déménage et dégouline à souhait, le film
d’action indonésien The Raid offre tout un spectacle. Le réalisateur et
la star de Merentau (une des meilleures découvertes de Fantasia en 2010)
se surpasse avec ce carnage cinématographique de haute voltige. Voilà
une solide dose d’ultraviolence qui a de quoi ravir les fans les plus
extrêmes du genre. Cote: ***1/2 sur 5
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Enfin, le (mélo) drame australien Burning Man est un exercice de style
flamboyant d’un point de vue narratif alors que tout le film est
constitué d’une série de retours en arrière morcelés dans le temps. En
revanche, malgré l’excellente prestation des interprètes, ça demeure un
peu froid côté émotif. Cote: *** sur 5