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Les R.A., réseauteurs anonymes

Combien de pauses prenez-vous pendant un souper avec votre conjoint(e) pour aller sur Facebook avec votre cellulaire sous la table? Tweetez-vous à l’urinoir? Avez-vous déjà dépensé plusieurs dizaines de dollars pour acheter de l’équipement virtuel lors de séances de jeu en ligne? (Vous savez, de l’engrais pour un jeu de ferme, des grenades pour un jeu de guerre ou des bouteilles de vin virtuelles pour donner à des fonctionnaires virtuels dans le jeu Commission Charbonneau Tycoon.)

Ne mentez pas! La première étape vers la guérison, c’est d’avouer que vous avez un problème… La dépendance certaine aux réseaux sociaux!

Depuis combien de mois, ou d’années, votre premier réflexe est-il d’aller fouiller sur Facebook à votre réveil ou dès que vous êtes seul?

Nous sommes désolés de vous l’apprendre, mais ce n’est pas normal! Nous ne prêchons absolument pas par l’exemple, nous sommes deux junkies avoués des réseaux sociaux! Pas assez pour que ça fasse la manchette si on arrête deux jours en confiant nos iPhone à des proches, pour ensuite laisser planer le doute sur nos intentions quant à notre candidature à la mairie de Montréal. (Enweille Denis, re-tweete notre article! Come on, sois fin buddy, on vient de te ploguer.) Assez junkies, par contre, pour que ça soit très bizarre pour vous d’être privés de Facebook.

Or, depuis deux semaines, nos deux Facebook personnels se sont fait suspendre pour une technicalité quelconque. Sébastien y est revenu il y a quelques jours et Marc-Antoine a décidé d’attendre encore un peu. Bien sûr, notre compte pour les fans est toujours ouvert et vous pouvez aller nous «aimer» sans problème!

L’expérience est pour le moins bizarre. Pendant les trois ou quatre premiers jours, nous avions le réflexe d’aller voir sur nos comptes Facebook, même si on n’y avait plus accès, comme si on venait de se faire amputer un membre et que notre cerveau croyait toujours que le membre en question se trouvait  encore sur notre corps. C’est fou à quel point l’habitude d’aller sur nos cellulaires ou sur nos portables est carrément devenue une sale manie.

Quant à Twitter, n’en parlons pas : rafraîchir son compte toutes les cinq minutes pour voir ce qu’il y a de nouveau, c’est normal, non? Euh… Non?

Helloooooo! Est-ce qu’on est tout seuls?

Ah, c’est vrai, on est en train d’écrire notre chronique, elle n’a pas encore été publiée, il n’y a rien d’alarmant au fait de ne pas encore avoir eu de réactions!

Si vous aussi vous connaissez des gens qui «capotent» un peu trop avec les réseaux sociaux, partagez cet article sur leur mur Facebook ou partagez-le sur Twitter!

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

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