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Les pays du golfe Persique et les changements climatiques

Je vous ai déjà parlé de la situation de l’énergie, de la richesse, mais aussi de certains défis d’un pays comme le Qatar. En voici quelques-uns.

Il serait facile de penser que, devant cette abondance de ressources pétrolières et gazières, ces pays aient adopté une attitude du «The sky is the limit» face aux questions environnementales. Cette attitude à certainement été une dominante au cours des dernières décennies mais ici, comme ailleurs, on prend de plus en plus le pouls de l’impact des changements climatiques.

En hiver, la température atteint facilement 22oC au Qatar, alors qu’en été, le maximum peut aller jusqu’à 50oC. Du moins, c’était le cas avant que le climat de la planète ne se mette à se réchauffer rapidement. Ce matin dans le bus en allant vers le centre des Conférences, un qatarien me disait qu’aujourd’hui la température peut monter jusqu’à 60oC, sans l’indice humidex!

Plus la température moyenne augmente, plus les besoins en eau et en énergie augmentent aussi. Et, cela devient de plus en plus problématique.

Le président de la Conférence de l’ONU sur le climat et vice-premier ministre du Qatar, son excellence, Abdullah Bin Hamad Al-Attiyah, a souligné que faire face aux changements climatiques est le plus grand défi à long terme de son pays.

D’ailleurs, plusieurs pays de la région ont commencé à prendre un virage vert important, en voici quelques exemples :

Au total, ce sont plus de 500 G$ de que les pays du golfe vont investir dans le solaire, l’éolien et la géothermie au cours des 20 prochaines années. Combien pensez-vous que le fédéral entend investir dans ces secteurs dans les prochaines années? Pas grand chose, hélas.

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