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L’UPAC suggère de faire bouillir nos élus municipaux

Quand on se compare, on se console : notre maire n’a pas été filmé en train de consommer du crack!

Ouais, quand c’est rendu que t’as besoin d’un animal de foire comme Rob Ford pour te consoler…

Ça y est, une grande ville a un élu pire que les nôtres! Youpi! Vite, diffusons la vidéo sur écran géant au centre-ville pour remonter le moral des Montréalais. Pas de compteurs d’eau, pas de collusion, du bon vieux crack! Voilà ce que ça prenait pour nous mettre de bonne humeur. Si simple, le bonheur des Montréalais.

Même pas besoin d’eau ou de politiciens potables. Juste besoin de rire de bon cœur de la déchéance humaine.

En voyant les images de l’UPAC continuant à faire des perquisitions à l’hôtel de ville et dans l’ancien district de Michael Applebaum, on ne peut que penser que la Commission Charbonneau n’a pas fini son mandat, loin de là. Sinon, la magnifique eau brune qui sortait des bornes fontaines il y a quelques jours est certainement une des plus belles allégories involontaires pour décrire la ville et ce dans quoi ses citoyens ont l’impression d’être jusqu’au cou.

En tout cas, si quelqu’un qui travaille en politique municipale veut faire un sex tape ou fumer un gros bat’ dans les marches de l’hôtel de ville, c’est le moment où jamais, il va passer inaperçu!

En attendant, faire bouillir son élu municipal demeure la meilleure solution pour la santé citoyenne.

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Certains nous ont écrit pour nous signifier que notre dernière chronique avait été un peu dure envers la classe politique. Du moins, c’est ce qu’on a compris par les commentaires laconiques et acerbes, du type : «Vraiment? Franchement! Et… Tsssss.» Pas des gens du public, des gens engagés en politique provincale.

Promis, quand vous ferez un bon coup, on en parlera aussi. Nos lecteurs-trices remarqueront que ça fait un bail qu’on n’a pas fait de Merveille masquée© du mois du côté politique. Bâtard, on est quand même pas pour en inventer!

Amis politiciens, c’est pas parce qu’on fait deux ou trois blagues un peu baveuses sur vous ou votre parti qu’on vous trouve irrécupérables. C’est juste un mélange de désillusion et… de désillusion! Alors pas besoin de prendre ça personnel, on a ramassé tout le monde avec la même chiennerie, qui nous caractérise. Maintenant… Agissez, faites du ménage dans vos rangs, plantez-vous pas et brillez par votre talent politique pour faire avancer le Québec. Là, juré, on écrira sur vous un de ces articles tellement admiratifs qu’il vous mettra sur les hautes dès le premier paragraphe.

En attendant… Life’s a bitch, so are we.

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

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