Oui, une dernière chronique en deux parties (si vous avez manqué la première, galopez jusqu’à l’internet), c’est un peu pompeux. Pompeux, certes, mais pas chiant au point de vous forcer à acheter un iPad pour nous lire.
Bien sûr, on ne remerciera jamais assez l’équipe de Métro et le rédacteur en chef, Éric Aussant, d’avoir été les premiers à nous faire confiance dans le cadre d’un quotidien. Particulièrement parce qu’on vous avait déjà confié, chers lecteurs, qu’en devenant des columnists humoristiques, on réalisait un rêve d’adolescence!
Sachez justement une chose : le goût d’écrire, afin de vous faire rire plusieurs matins par semaine et même de nous prononcer plus sérieusement sur certains enjeux, n’a fait que croître au cours des deux dernières années. Pas une fois n’avons-nous eu envie de nous défiler devant cette tâche agréablement colossale qui était de créer pour vous plusieurs fois par semaine.
Ç’a été un honneur et un privilège de nous savoir entre vos mains, littéralement, pendant cette période.
Entre la radio, les projets télé, la scénarisation et, croyez-le ou non, des vies personnelles bien remplies, le plus beau des exutoires était sans contredit d’être lus par un public aussi fidèle. Pas un jour ne s’est écoulé depuis deux ans sans qu’un d’entre vous ne nous aborde à propos d’une chronique.
Tout ce long préambule, c’est pour vous dire : merci. Oui, merci! Merci à vous qui nous avez écrit, qui avez partagé nos articles dans les médias sociaux, qui nous avez accostés dans la rue pour nous parler du fait qu’on y allait souvent très fort et… et que cela vous faisait du bien… Que la plume de bois vous déplaisait autant que la langue de bois. Ni plus ni moins que le nirvana pour des auteurs.
Bien sûr, on ne s’est pas fait que des amis en pestant, en rageant et en ridiculisant à qui mieux mieux…
Savez-vous quoi? Avoir perdu politiciens, hommes d’affaires et journalistes à l’égo surdimensionné dans notre carnet d’adresses n’a aucune importance. Avoir gagné votre respect ne serait-ce qu’une fois avec un de nos textes comble amplement le vide momentané laissé par quelques pleutres aigris par la petitesse de leur membre.
Au fil des mois, ce qui était un travail est devenu un plaisir. Avec les années, ce qui était un plaisir est devenu une dépendance. Grâce à vous, nous sommes devenus… des obsédés textuels.
Merci d’avoir été nos pushers d’audace, et surtout, de nous avoir permis, de temps à autre, d’être de vrais Justiciers.
Restez à l’affût des kiosques à journaux cet automne… Notre Bat-Signal ne reste jamais éteint bien longtemps.
Qui sait… À la prochaine fois?