Je ne réside pas à Montréal, mais le 1er juillet, j’ai aidé un ami en difficulté à y déménager. Il m’a dit qu’il avait mis beaucoup de temps à trouver un logement. Que fait la Ville pour aider les personnes qui ont des petits revenus à se loger?
– Robert S.
C’est vraiment un sujet essentiel que vous soulevez avec cette question, qui me tient à cour depuis que je suis maire.
Tout le monde se souvient des pires années de la crise du logement, début 2000. À chaque 1er juillet, on voyait plusieurs centaines de familles laissées pour compte sur le trottoir. À l’approche de l’hiver, des gens se construisaient même des abris de fortune, à cause du manque de place dans nos maisons d’accueil.
Cette situation quasi catastrophique, nous l’avons redressée en l’espace de quelques années.
Dès 2002, avec l’opération «Solidarité 5 000 logements», nous avons atteint notre objectif de 5 000 logements sociaux et abordables, construits et livrés dans les délais. J’ai redoublé l’engagement pour 2005-2010 : une augmentation de 3 300 logements pour familles ou personnes seules, 1 000 logements pour aînés et 700 logements pour personnes vulnérables (femmes victimes de violence, personnes sans-abri, jeunes en difficulté), construits ou en cours de réalisation.
Parallèlement, la Ville a développé avec ses partenaires de nouvelles ressources d’hébergement d’urgence, en plus du soutien aux refuges bien connus dans notre ville, qui ont pu eux aussi construire de nouveaux logements.
Nous avons aussi mis en place des programmes d’accession à la propriété qui ont déjà rejoint plus de 5 000 ménages, récemment renforcés par une subvention à l’achat du premier logement pour les jeunes ménages avec un enfant.
Enfin, nous nous sommes préoccupés, comme jamais auparavant, de la salubrité : 5 000 logements inspectés en moins de deux ans, et cela n’est qu’un début. La destruction des taudis des Place d’Acadie et Place Henri-Bourassa, remplacés par des nouveaux complexes dédiés à la mixité sociale, sont d’autres actions qui témoignent de notre préoccupation.
La pénurie a été enrayée, et les conditions de logement se sont améliorées : Je sais qu’il faut continuer, mais aujourd’hui, vous me permettrez de vous donner la mesure des efforts titanesques que nous avons déjà consentis pour redresser la situation!