M. le maire, où va l’argent des parcomètres? J’ai l’impression d’en donner de plus en plus…
– Pierre
Les revenus des parcomètres servent notamment à financer les initiatives de la Ville en matière de propreté ainsi qu’à la revitaliser et à rénover des commerces et des artères commerciales de Montréal avec le programme PR@M-Commerce.
C’est bien entendu une question de quelques jours et dès qu’il fera plus chaud, tout l’équipement sera sorti, pour une durée d’environ trois semaines. Pour ce qui est du nettoyage des parcs, il s’effectuera après celui des rues, des trottoirs et des places publiques, car il faut attendre que les pelouses soient plus sèches pour y aller avec les équipements.
En 2008, les revenus des parcomètres à Montréal ont été de 40 M$. Ils ont principalement été utilisés pour rendre Montréal plus belle et plus propre ainsi que pour aider les commerçants à faire en sorte que leurs établissements et les artères commerciales soient plus attrayants.
Les tarifs des parcomètres ont, de fait, été augmentés en 2006. Cet ajustement était nécessaire après un gel de plus de 10 ans, soit depuis 1995. De plus, les tarifs à Montréal demeurent sensiblement en dessous de ceux des autres grandes villes canadiennes telles que Toronto, Vancouver ou Ottawa.
Il est aussi important de se rappeler que l’objectif premier de la Ville n’est pas de «faire de l’argent» avec les parcomètres. En fait, le rôle des parcomètres est plutôt d’assurer une rotation des voitures stationnées sur les rues de Montréal afin de permettre au plus grand nombre possible de clients de fréquenter les boutiques et restaurants des rues commerçantes. Finalement, les parcomètres visent à encourager l’utilisation des modes de transport alternatifs à l’automobile, sans pour autant porter atteinte à la mobilité des citoyens ou à l’achalandage commercial.
Ce dernier objectif s’inscrit dans les orientations du Plan de transport, qui vise à diminuer la dépendance à l’automobile avec l’amélioration de l’offre des transports collectifs et actifs, notamment grâce à l’arrivée des vélos en libre-service BIXI ou encore, de l’élargissement du réseau de pistes cyclables.