Dans l’objectif d’indiquer clairement à ses utilisateurs quelle histoire est réelle ou ne l’est pas, Facebook vient d’introduire en phase de test, le tag [Satire]. On pourrait se poser la question de la pertinence de cette information supplémentaire quand on connaît ce genre de sites mais figurez-vous qu’une grande majorité de personnes ne savent pas qu’il s’agit d’actualités satiriques et prennent l’information diffusée pour vraie.
Aujourd’hui les portails satiriques ont envahi les réseaux sociaux: The Onion aux États-Unis, Le Gorafi en France, NordPresse en Belgique ou Le Navet au Québec. Ils sont plus populaires que jamais.
Cela s’explique beaucoup, premièrement, par le fait que souvent leurs titres sont accrocheurs et incitent au clic car ils font mention d’une personnalité ou d’une actualité récente, combinée avec une caractéristique drôle ou insolite. Exemple près de chez nous: «Le Bloc québécois à la recherche d’un quatrième député pour profiter du tarif de groupe à La Ronde».
Mais aussi, deuxièmement, car ce genre d’articles plaît au lecteur qui en a marre des mauvaises nouvelles locales et internationales. Un journal satirique autorise la détente et le rire sur des sujets chauds.
Cette nouvelle mention entre crochets ([Satire]: voir la capture d’écran ci-dessous) qui précèdera les articles de journaux satiriques a été voulue par de nombreux utilisateurs de Facebook, incapables parfois de faire la différence entre une véritable information et une histoire ironique.
Voilà qui devrait possiblement mettre un frein aux clics sur ce genre d’articles car l’utilisateur sera prévenu du type de contenu à l’avance. S’il veut du sérieux, il passera par dessus. S’il veut se détendre, il cliquera.
On ne s’en lasse pas, voici un exemple de The Onion: «Les événements dépeints dans Star Wars me sont vraiment arrivés – témoigne George Lucas».