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Montréal: une motion d’appui aux élus municipaux de Toronto

Ontario Premier Doug Ford attends Question Period at the Ontario Legislature in Toronto, on Thursday, September 13, 2018. THE CANADIAN PRESS/Chris Young Photo: Chris Young/La Presse canadienne

L’opposition à l’hôtel de ville de Montréal souhaite que les élus montréalais donnent leur appui à leurs homologues de Toronto, dont près de la moitié pourraient perdre leur siège à cause d’un projet de loi du gouvernement de Doug Ford.

Récemment élu, le gouvernement conservateur ontarien souhaite faire passer de 47 à 25 le nombre d’élus à l’hôtel de ville de Toronto, un projet de loi pour lequel il a déjà été débouté en cour. La campagne électorale, lancée en vue des élections municipales du 22 octobre, est déjà entamée.

Ensemble Montréal déposera à la séance du conseil municipal, qui s’ouvre lundi, une motion pour que les élus montréalais signifient leur appui à leurs collègues torontois. «On veut envoyer un message très clair en appui au conseil de Toronto, a indiqué le chef de l’opposition, Lionel Perez. M. Ford est en train de bafouer les droits démocratiques des citoyens de Toronto et le monde municipal.»

M. Perez a ajouté qu’il y avait un consensus dans le monde municipal en soutien à Toronto, rappelant les positions de la Fédération canadienne des municipalités (FCM).

La mairesse Valérie Plante a indiqué avant le conseil municipal qu’elle prendrait le «temps d’étudier la motion», mais a indiqué qu’elle était d’accord avec son esprit. «Pour nous, ce qui se passe à Toronto, c’est de l’ingérence. Le caucus des maires des grandes villes de la FCM a pris une position très ferme à laquelle j’adhère», a-t-elle affirmé.

Le chef de l’opposition n’a pas voulu s’avancer lundi sur la déclaration du chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, qui a dit qu’il y a «beaucoup de conseillers municipaux» à Montréal et qu’il souhaite en réduire le nombre. «Notre motion vise à rappeler la situation à Toronto et dire à tous les paliers de gouvernement qu’il faut respecter le droit démocratique des citoyens», a-t-il simplement dit.

Vendredi, la mairesse, Valérie Plante, avait pour sa part dénoncé l’«ingérence» du chef de la CAQ, qualifiant ses propos de «préoccupants pour toutes les villes du Québec».

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