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Policiers plus visibles à Montréal, mais la sécurité n’est pas haussée

Photo: Archives Métro

Les policiers seront plus visibles mardi à l’aéroport de Montréal et dans les stations de métro de la métropole, en réaction aux attentats terroristes à Bruxelles, en Europe.

Mais il s’agit d’un «protocole», assure le maire de Montréal, Denis Coderre. «À chaque fois qu’il y a un événement comme celui-là, on a besoin aussi d’assurer une présence [policière], parce que cette présence va amener une certaine quiétude [dans la population]. Ça peut aussi empêcher des gens d’avoir des idées», a indiqué le maire.

Il tient toutefois à «rassurer la population» et à préciser que le niveau de vigilance et la sécurité à Montréal n’ont pas été augmentés à la suite des attentats de Bruxelles, mardi matin. «[Le niveau de sécurité] est au niveau approprié depuis les événements de Saint-Jean-sur-Richelieu et d’Ottawa [en octobre 2014], a précisé le maire. S’il y avait eu des choses inquiétantes, on se serait rencontrés [l’administration et les services de police].»

L’administration Coderre a été questionnée sur le sujet mardi matin au conseil municipal. Anie Samson, responsable de la sécurité publique au comité exécutif, a fait valoir qu’il y avait déjà un «échange d’information» entre le Service de police de la Ville de Montréal, la Gendarmerie royale du Canada et la Sûreté du Québec. «On a appris de ce qu’il se passe à travers le monde et des fusillades à Polytechnique et à Dawson, a indiqué Anie Samson. Les événements de Bruxelles nous permettent de reconfirmer nos façons de faire, de se requestionner, se repositionner.»

«Choqués»
«Évidemment on est choqués par ces événements [à Bruxelles], a affirmé le maire mardi matin aux journalistes. La première chose qu’on doit dire, c’est qu’on ne cède pas à l’intimidation. Il ne faut pas mettre un genou par terre. Il faut protéger nos valeurs, faire preuve de vigilance et se serrer les coudes.»

Une minute de silence a été faite mardi matin à l’ouverture de la deuxième journée du conseil municipal en mémoire des victimes. Le drapeau de Montréal a également été mis en berne à l’hôtel de ville et le drapeau de la Belgique a été hissé sur la façade de l’hôtel de ville.

Le maire a tenu à rappeler, dans ce contexte, l’importance du Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence, à Montréal qui permet de «protéger les gens contre eux-mêmes et créer une quiétude dans l’entourage», dit-il.

«Il y a le phénomène de loup solitaire. Il y a de plus en plus de jeunes, soit par l’entremise d’internet, et puis il y a des cas de santé mentale également. Ces gens, sous l’impulsion vont poser des gestes, ils entérinent une cause, et commettent l’impensable», déplore le maire.

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