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La PM ontarienne fait campagne avec les libéraux

Photo: Frank Gunn/La Presse Canadienne

TORONTO — La première ministre libérale de l’Ontario laisserait tomber son plan de créer un régime de retraite provincial si Justin Trudeau devenait le prochain premier ministre du Canada.

Kathleen Wynne n’a pas été en mesure de convaincre le gouvernement Harper d’améliorer le Régime de pensions du Canada, dit-elle. C’est pourquoi son gouvernement a créé un Régime de pensions de retraite de l’Ontario à l’image de son pendant canadien, doublant ainsi les montants des déductions et des prestations.

Mais si le chef libéral remporte les élections générales du 19 octobre et est prêt à améliorer le régime fédéral, Mme Wynne affirme qu’elle aurait «la solution» à ses inquiétudes relativement aux gens qui n’ont pas assez d’économies pour leur retraite.

Justin Trudeau s’est engagé, en campagne électorale, à développer le programme et à ramener à 65 ans l’âge d’admissibilité à la Sécurité de la vieillesse. Le gouvernement Harper l’a repoussé à 67 ans en 2012.

Le régime ontarien, qui doit être inauguré le 1er janvier 2017, exigera une contribution obligatoire de 1,9 pour cent de la masse salariale des employeurs et le même montant des employés, dans toutes les compagnies qui n’offrent pas de régime de retraite.

Kathleen Wynne faisait campagne mardi avec les candidats libéraux fédéraux dans la région de Toronto. Elle a assuré que ses attaques à l’endroit de Stephen Harper n’allaient pas entraver le travail de son gouvernement si les conservateurs étaient réélus.

La première ministre a affirmé que l’Ontario avait «un peu de difficulté à travailler avec Stephen Harper» bien avant le début de la campagne, en août.

Celle qui a été la première ministre la plus positionnée publiquement dans la campagne fédérale a déclaré que sa province avait besoin d’un gouvernement qui va collaborer avec son gouvernement pour travailler sur les changements climatiques, les infrastructures, la sécurité de la retraite et la crise des réfugiés syriens.

«Je vais travailler avec quiconque deviendra premier ministre, mais je crois vraiment que dans ce pays, en ce moment, nous avons l’occasion d’élire un premier ministre qui comprend que de collaborer avec les provinces et les territoires est dans le meilleur intérêt du pays.»

Les électeurs ontariens ont toujours appuyé différents partis aux niveaux provincial et fédéral, mais Mme Wynne ne s’inquiète pas de se voir tassée aux prochaines élections provinciales.

«Je pense que l’occasion que nous avons en ce moment est celle d’avoir un gouvernement fédéral et un gouvernement provincial qui sont au diapason, qui poussent dans la même direction, et c’est exactement ce que je souhaite», a-t-elle dit.

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