Soutenez

Tout le monde en parle: le début de la fin pour Mulcair

Photo: Radio-Canada

Il est «très peu probable» que Thomas Mulcair se présente aux prochaines élections fédérales, et il ne sait pas encore s’il terminera son mandat de député, a-t-il laissé savoir à Tout le monde en parle dimanche soir.

M. Mulcair a annoncé sa démission comme chef du Nouveau parti démocratique (NPD) après avoir reçu seulement 42 % d’appuis lors d’un vote de confiance le 10 avril. Il s’est dit surpris de ce résultat. Selon lui, le débat sur les énergies fossiles qui a divisé son parti ne l’a pas aidé.

Lorsque l’animateur Guy A Lepage a mentionné sa dignité de faire face à la défaite devant les médias, il a répondu: «Quand on a travaillé 10 ans sans relâche pour un parti, on n’a pas le droit de ne penser qu’à soi-même. On a un sens du devoir.»

M. Mucair a dit avoir été plus attristé par la défaite électorale de son parti en octobre dernier que par sa défaite personnelle. Il a affirmé qu’il encouragera «à 100%» la personne qui prendra la relève comme chef du parti.

«Les libéraux et les conservateurs, qui s’alternent au pouvoir depuis des années, c’est Coke et Pepsi; il n’y a pas de différence entre les deux. Nous on est de l’Orange Crush.» – Thomas Mulcair

Le tabou du suicide

L’homme d’affaires Alexandre Taillefer a livré un témoignage émouvant sur son fils, Thomas, qui s’est enlevé la vie il y a quelques mois, à l’âge de 14 ans. Après un long silence empreint d’émotion, M. Taillefer a dit, les yeux emplis d’eau: «On pense que tout nous réussit, […] c’est mon plus grand échec. C’est la pire chose qu’on peut vivre je pense.»

Le jeune Thomas avait exprimé ses pensées suicidaires sur un site web qu’il fréquentait, Twitch, propriété d’Amazon. L’ex-dragon a exprimé son intention de contacter la compagnie américaine «pour la responsabiliser». Il a aussi livré un plaidoyer pour faire tomber les tabous entourant la maladie mentale.

Le suicide crée des ravages, notamment dans les communautés autochtones, dont Attawapiskat, dans le nord de l’Ontario, qui a déclaré l’état d’urgence la semaine dernière. «Quand on voit ses amis tomber comme des mouches, on en vient à penser que c’est une porte de sortie pour nous aussi», a déclaré la jeune militante métis Maïtée Labrecque-Saganash.

Elle a souligné que beaucoup de membres des communautés autochtones sont pris dans un cercle vicieux hérité de traumatismes transmis de génération en génération. Son père, le député néo-démocrate Roméo Saganash, a vécu 10 ans dans les pensionnats et n’est pas encore capable d’en parler, a-t-elle soutenu, déplorant que les Autochtones sont «des gens habitués et forcés de souffrir en silence».

«Une réserve amérindienne, c’est un ghetto. C’est une prison à ciel ouvert», a lancé pour sa part le rappeur algonquin Samian. Quand il avait 12 ans, sa mère a décidé de quitter la communauté. «C’est une des plus belle chose qui me soit arrivé dans la vie.» Celui qui est aussi photographe et conférencier milite pour que les Autochtones prennent le contrôle de leur destinée, sans attendre après les gouvernements. «Si on veut du changement, on doit être le changement».

Place au sport

En début d’émission, l’attaquant de l’Impact de Montréal Didier Drogba s’est défendu contre les allégations d’une enquête du Daily Mail selon lesquelles il utiliserait les fonds de sa fondation pour organiser des galas et des soirées prestigieuses. Il a ensuite juré qu’il restera avec l’Impact jusqu’à la fin de son contrat, en décembre. «Croyez-moi, si c’était pour l’argent, je ne serais plus là», a-t-il lancé, sous un «bravo bravo bravo!» lancé par son voisin, Ron Fournier.

Le très coloré commentateur sportif n’a pas caché sa déception face à la piètre fin de saison qu’a connu le Canadien de Montréal cette année, après un début qui était pourtant prometteur. Selon lui, si l’entraîneur-chef Michel Therrien connaît un début de saison ordinaire l’an prochain, on lui dira «bye bye». Au sujet de P.K. Subban, il a dit: «Y’en passe 1 par 15-20 ans un joueur comme P.K. Subban dans le hockey.» Quand il a cru être mal cité par Guy A. Lepage, il a rétorqué d’un ton vif: «Ton recherchiste, tu le mets déhors déhors déhors déhors!»

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.