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Critique CD: Jordan Officer, Johnny Cash et Émile Gruff

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Jordan Officer, Johnny Cash et Émile Gruff.

Virtuose
Jordan Officer
Three Rivers
•••
Premier constat lorsqu’on écoute le nouvel album
de Jordan Officer: il sait manier la guitare. Le Mont­ réalais est un virtuose et le prouve encore une fois sur cet opus aux airs de blues, de jazz, de soul et de swing, un album qui lui ressemble totalement. Revenu d’un long voyage aux États­-Unis, on sent (et on entend!) que le musicien a été profon­dément inspiré. Sur One Handed Push-Up, on croirait entendre Elvis, tant pour la voix que pour la musique. (Notons que, dans son autre main, il tient un verre de gin.) On écoute cet album pour la musique, pour la voix, pour la poésie, pour la bonne humeur qui s’en dégage. –VIRGINIE LANDRY

Les mots retrouvés
Johnny Cash
Forever Words
•••1⁄2
Près de 15 ans après sa mort, des paroles inédites de Johnny Cash apparaissent de nouveau sur disque. Des textes, poèmes et lettres ont été déterrés par son fils, John Carter Cash, pour réaliser ce projet collaboratif qu’est Forever Words. De nombreux artistes y interprètent ses mots à leur manière. On y retrouve notamment un morceau chanté par le regretté Chris Cornell, décédé l’an dernier, dont c’était vraisemblable­ ment un des derniers enregis­trements. Dans l’ensemble, malgré une proposition très hétérogène sur le plan musi­cal, l’album Forever Words se veut rassembleur et marqué par un amour commun pour la poésie de Johnny Cash. –PHILIPPE LEMELIN

Poésie festive
Émile Gruff
Débouler vers le ciel
•••1⁄2
Le comédien Daniel Laflamme, alias Émile Gruff, nous fait entrer une nouvelle fois avec brio dans son uni­ vers déjanté. Avec Débouler vers le ciel, l’ancien bassiste des Denis Drolet oscille
 entre légèreté et mélancolie, notamment dans la chanson­ titre dédiée à son défunt
 ami Hugo St-­Cyr. L’artiste
 n’a cependant pas perdu
 son sens du comique et de
 la rime bien sentie puisque toutes les pistes de l’album sont de potentiels vers d’oreille, comme l’entraî­nante Joséphine, inspirée
 par sa fille, ou la poétique Automne. Ceux qui préfèrent danser pourront se déhan­cher au rythme des cuivres de la bien nommée Party. –PHILIPPINE DE TINGUY

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