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Cette année au FNC, du rock et des nouveautés

Photo: Collaboration spéciale

«Primeurs mondiales ou pas, on s’en fout. On a toujours choisi pour vous ze best!» a lancé hier Claude Chamberlan dans le cadre du dévoilement de la programmation du 42e FNC. Reste que, parmi ce «best», on trouve quand même 39 premières mondiales pour 273 films en tout. «De quoi satisfaire les appétits les plus voraces», estime le cofondateur et directeur de la prog du «festival le plus sexy des Amériques». Petit survol des événements qui risquent d’attirer votre attention.

Pink Floyd à l’écran, fois deux
Amateurs du mythique groupe anglais, vous serez probablement ravis de savoir que deux longs métrages sur Pink Floyd seront présentés durant le festival. D’abord dans le cadre d’une série de projections extérieures gratuites qui se tiendront du 10 au 12 octobre, au Parterre du Quartier des spectacles. Parmi les quatre films projetés, vous pourrez ainsi voir le grand classique Pink Floyd : Live at Pompeii, d’Adrian Maben. Le réalisateur sera également sur place pour présenter son tout nouveau bébé, Le festin des huîtres. Un film composé d’images d’archives et d’entrevues avec les rockeurs prog et psychédéliques, qui ne sont pourtant pas connus pour être des types particulièrement bavards ou particulièrement rigolos. Il paraît qu’ils sont les deux là-dedans.

Une chouette nouveauté et le retour du Lab
Avec les projections commentées en direct par les réalisateurs, le Festival du nouveau cinéma a vraiment eu une bonne idée. Vous n’aurez même plus d’excuse pour «attendre que le film sorte en DVD avec les bonus»! Denis Côté vous guidera en temps réel à travers VIC+Flo ont vu un ours, tandis que Chloé Robichaud présentera, scène par scène, Sarah préfère la course. Sinon, le FNC Lab est de retour avec sa sélection d’œuvres interactives et de projets web. Parmi le lot, notons Cuts, de Lech Kowalski, cinéaste de l’underground qui nous a notamment donné le documentaire Hey! Is Dee Dee Home?, portrait crève-cœur du regretté bassiste des Ramones. Cuts a été tourné non-stop pendant 30 heures à l’occasion de la réouverture du Palais de Tokyo de Paris.

Les cadeaux de Temps Ø
Temps Ø, c’est une section pour laquelle plusieurs festivaliers ont un «soft spot», ou un faible, pour ne pas dire un «endroit mou». Pas que les autres sections soient moins attrayantes, au contraire. Mais Temps Ø, c’est l’endroit où on trouve beaucoup de films éclatés, hors-norme, étranges. Parmi la sélection de cette année s’est glissé le nouveau film de Sion Sono, Why Don’t You Play in Hell? Une œuvre dans laquelle le cinéaste japonais de l’extrême donne dans la comédie. À sa manière. Également au programme : Gonzo mode d’emploi, du réalisateur de films pornographiques John B. Root. Ce documentaire est en fait un making of d’un film «pour adultes». Si vous avez des questions, M. Root et la star du X Nikita Bellucci seront sur place. Pour les dates, les billets, les heures, les lieux et tout le reste : nouveaucinema.ca.

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