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Jean-François Lépine, rédacteur en chef invité

Jean-François Lépine Photo: Yves Provencher/Métro

Le journaliste Jean-François Lépine vient de publier le récit de ses années à couvrir les nouvelles nationales et internationales intitulé Sur la ligne de feu. Il était de passage dans les bureaux de Métro pour commenter l’actualité.

Je continue à penser, après des décennies à observer les politiciens de la planète, que la meilleure façon de les rendre responsables, c’est d’éliminer le plus possible les murs qui les séparent des citoyens. La complexité de la réforme du financement des arrondissements proposée mardi et les commentaires divergents des élus du conseil de ville nous montrent à quel point les Montréalais sont mal servis par les multiples échelons de ladite démocratie municipale. Trop d’élus diluent les responsabilités et font en sorte que ceux qui devraient bénéficier des services n’y trouvent plus leur compte. Je vous invite à lire ma chronique à ce sujet en bas de la page.

Bientôt quatre ans se seront écoulés depuis les premières manifestations de masse qui deman-daient son départ, et Bachar el-Assad est toujours en selle. Les puissances occidentales qui le poussaient à partir se battent aujourd’hui avec lui contre un ennemi commun, État islamique. Toute une ironie après tant de souffrances. Je n’ose imaginer ce que pensent de cette situation absurde les millions de Syriens qui ont été chassés de chez eux par la guerre et qui désespèrent aujourd’hui de voir une solution.

Le pape François demandait mardi à la vieille Europe de faire preuve de compassion en acceptant davantage de réfugiés. C’est dire à quel point, après avoir laissé pourrir ce conflit, nous sommes impuissants à trouver une façon d’y mettre fin. Plus d’un quart de million de Syriens sont morts, et le dictateur dont ils souhaitaient se débarrasser continue à profiter du chaos.

Télé-Québec continue de nous surprendre avec des documentaires qui s’aventurent dans des univers inhabituels. Oui, nos chefs québécois, que mes enfants déifient et rêvent d’émuler, ont aussi une vie ordinaire, faite de contraintes matérielles, d’angoisse et de relations humaines délicates. «On travaille quand les gens s’amusent», nous dit Martin Juneau. Une phrase qui nous invite à entrer dans les coulisses du resto.

Étrange univers que celui du hockey, où le succès financier d’un club n’est pas lié à sa performance sur la glace. Les Leafs à un milliard trois cents millions!.. Heureu­sement qu’il y a les fans et les spécialistes en marketing pour les gonfler à bloc. Savez-vous que 20% des nouvelles quotidiennes au Québec sont consacrées au sport? Et 80% de ces nouvelles sportives traitent du Canadien. Un succès fabuleux de mise en marché et de popularité, qui explique que sans que le club se soit approché de la coupe, sa valeur a augmenté de 9% en un an.

Jean-François Lépine a aussi écrit un texte d’opinion intitulé Trop de démocratie?

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