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Le Carrefour jeunesse-emploi de Marquette modifie son offre

Photo: Archives /TC Media

Le Carrefour jeunesse-emploi de Marquette (CJEM) n’a pas le choix, il doit modifier son offre de service pour rejoindre en particulier les bénéficiaires d’aide sociale, et répondre ainsi aux demandes d’Emploi-Québec, en vertu des volontés du gouvernement, incluses dans la Loi 28.

Le CJE est fermé jusqu’au 6 avril inclusivement pour préparer sa refonte. L’équipe sera de retour le 7 avril, après le congé de Pâques, pour accueillir sa clientèle et présenter sa nouvelle offre de service, «qui a été acceptée dans son intégralité», a dit à TC Media Yves Picard, directeur général des CJE de Marquette et de l’Ouest-de-l’Île.

Le CJEM doit dorénavant prioriser les jeunes de 16 à 35 ans, prestataires de l’aide sociale et de l’assurance-emploi, ainsi que ceux qui ne sont ni en emploi, ni aux études à temps plein. Ces nouvelles mesures gouvernementales, qui imposent un remaniement majeur des interventions, sont effectives depuis le 30 mars.

Deux groupes d’intervention
«Notre nouvelle offre de service se décline en deux groupes distincts pour permettre de rejoindre un plus grand nombre de jeunes possible», ajoute M. Picard.

Le premier groupe, appelé «Bouge de là», s’adresse à des jeunes qui démontrent un potentiel élevé d’intégration au marché du travail, mais qui ont besoin d’un petit coup de pouce en techniques de recherche d’emploi.

Le second groupe, qui s’appelle «La boîte à outils», s’adresse à des jeunes plus éloignés du marché du travail, qui présentent des difficultés personnelles ou des obstacles pour trouver, intégrer et maintenir un emploi. Ils ont besoin de support et d’encadrement pour développer leur employabilité ou pour effectuer un retour aux études.

«Ce qui est important pour l’équipe d’intervenants, explique le directeur du CJE, c’est que les jeunes qui viennent chez nous se sentent acceptés, qu’ils soient à l’aise d’utiliser nos services».

Cela passe par les ateliers de groupe ou les rendez-vous individuels avec un conseiller en orientation pour stimuler la motivation, selon la réalité et les besoins de chaque jeune.

Le conseiller prend en charge le participant afin qu’il soit en mesure de développer des habiletés et des aptitudes professionnelles qui l’amèneront à une intégration en emploi.

«On va trouver ce qu’il faut pour les jeunes, c’est notre mission», déclare Yves Picard, qui dit compter, comme toujours, sur des partenaires précieux, notamment la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB).

Passeport pour ma réussite
Un exemple de partenariat concret entre le CJEM et la CSMB, selon M. Picard, c’est le programme Passeport pour ma réussite, qui accompagne une cohorte de 35 élèves de la première à la cinquième secondaire, à l’école Dalbé-Viau, pour éviter le décrochage.

«Ce programme, réparti sur cinq ans, est un succès, affirme le directeur du CJEM, il contribue à changer le portrait d’un milieu difficile en partant de la communauté».

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