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Elias Dib Nicolas, proche des Laurentiens

Photo: Gracieuseté/PQ

De journaliste au Liban à chauffeur de taxi au Québec, Elias Dib Nicolas souhaite devenir un député provincial proche des citoyens, dans la circonscription de Saint-Laurent. Candidat pour le Parti Québécois (PQ), il a des objectifs de nature sociale.

Le résident de Cartierville est arrivé dans la province, et dans la circonscription, en 1999 alors que sa sécurité était menacée au Liban. Journaliste, il a notamment fait partie de l’équipe des nouvelles du groupe Christian Broadcasting Network (CBN), un réseau télévisuel américain.

«À mon arrivée, je devais faire n’importe quel métier pour vivre et j’ai commencé à faire du taxi», se souvient M. Nicolas, qui a aujourd’hui une petite compagnie de transport.

Grâce à son contact quotidien avec les résidents de Cartierville et de Saint-Laurent, il assure être bien au fait des problèmes que rencontrent les aînés à l’hôpital et les nouveaux arrivants notamment. C’est d’ailleurs pour la même proximité avec la population qu’il a choisi le PQ.

«La démocratie du PQ donne une chance à tous, quelle que soit leur situation financière et sociale, tant qu’on a les compétences», souligne celui qui juge le parti auteur des grands projets du Québec.

Le Parti libéral du Québec (PLQ) présentement au pouvoir lui rappelle parfois son pays d’origine, où «il faut être riche et capitaliste pour être candidat». Le PQ refuse de parachuter des gens dans des circonscriptions, indique-t-il, alors que Saint-Laurent est souvent considéré comme acquis au PLQ. Le député sortant, Jean-Marc Fournier, y avait été élu avec 82 % des voix en 2014.

«Un député doit s’assurer de sa présence au moins la moitié de la semaine dans sa circonscription, ajoute M. Nicolas. Je serai toujours à Saint-Laurent, proche des citoyens, des aînés et des écoles, disponible et accessible.»

Social
L’homme de 52 ans se lance pour la première fois en politique, avec des «promesses électorales simples et applicables», sans vouloir «paver les rues avec des pierres précieuses».

M. Nicolas souhaite notamment augmenter la fréquence des autobus dans les endroits stratégiques et améliorer la fluidité entre les gares et les stations de métro. Il vise aussi la gratuité pour les aînés.

«Pour le taxi, qui fait face à des défis légaux et de concurrence déloyale, il faut trouver des solutions équitables pour tous, y compris les chauffeurs d’Uber», explique-t-il.

Du côté de l’éducation, l’accessibilité pour les enfants aux besoins spéciaux et le problème de surpopulation dans les écoles sont au cœur de ses préoccupations ainsi que le décrochage scolaire.

«Pour les immigrants, il faut rétablir une intégration adéquate avec de la formation professionnelle et la reconnaissance des équivalences», précise-t-il.

Il prône notamment le retour des Centres d’orientation et francisation des immigrants (COFI), dont il a bénéficié à son arrivée, mais qui ont été abolis en 2000 lors d’une vague de compressions budgétaires sous le gouvernement péquiste de Lucien Bouchard.

M. Nicolas souhaite également que les subventions soient distribuées à parts égales entre les organismes, ceux qui aident les aînés notamment, car il y a un problème de favoritisme selon lui.

Membre actif du PQ depuis quatre ans, il parle couramment l’arabe, le français, l’anglais et l’espagnol.

M. Nicolas se mesurera notamment à Marwah Rizqy du Parti libéral du Québec, à Halimatou Bah du Parti vert du Québec et à Marie Josèphe Pigeon, de Québec Solidaire, le 1er octobre. L’actuel député, Jean-Marc Fournier, a annoncé en mars qu’il ne serait pas candidat.

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