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Musique publique à Saint-Laurent

Photo: Patrick Sicotte/TC Media


Saint-Laurent compte maintenant quatre pianos publics. Le petit dernier a été installé à la nouvelle place Rodolphe-Rousseau. Il fait partie des trois qui
revêtent les couleurs du logo du 375e anniversaire de Montréal.

Le premier piano décoré par l’artiste Omen, conserve pour sa part son visage et ses fleurs devant la bibliothèque du Boisé. Depuis son arrivé à Saint-Laurent en 2014, un piano a été ajouté chaque année.

«Nous constatons qu’ils sont populaires. Beaucoup de monde joue. Lors du mois où il y en a un au cégep, les étudiants attendent qu’on l’ouvre le matin», souligne Guy Déziel, le directeur de VertCité, l’organisme qui coordonne le projet.

En plus de la place publique, des pianos sont installés devant les deux bibliothèques et au parc Beaudet. Ce dernier sera déplacé au Cégep de Saint-Laurent pour le mois de septembre.

Des enfants n’hésitent pas à s’asseoir à plusieurs sur le siège pour tester quelques notes, tandis que les aînés s’essaient à l’improvisation. Certains amènent leur partition et d’autres sont accompagnés d’un mentor qui les aide à progresser.

En coulisse
«Comme les pianos sont ouverts sept jours par semaine, de 10h à 20h, nous nous sommes associés aux commerçants», précise M. Déziel.

Par exemple, le restaurant Décarie Hot Dog, qui a pignon sur la place Rodolphe-Rousseau, veille sur le piano.

«Il faut qu’ils réagissent vite s’il y a de la pluie, ajoute-t-il. Mais j’ai constaté que des utilisateurs, voire des passants bons samaritains, mettent la bâche s’ils voient quelques gouttes.»

Si l’arrondissement continue sur sa lancée et investit dans un cinquième piano l’année prochaine, M. Déziel aimerait le voir installé dans le quartier Bois-Franc. C’est d’ailleurs sur la place des Nations qu’avait été lancée la première année de pianos publics à Saint-Laurent.

Un éco-quartier et bien plus
Créé il y a 13 ans pour supporter le programme éco-quartier de la Ville de Montréal, VertCité se tourne vers de plus en plus en nouveaux projets.

«Depuis les cinq dernières années, l’agriculture urbaine est une part importante de notre travail», indique le directeur, Guy Déziel. L’organisme compte cet été sept aides-jardiniers et une chargée de projets qui chapeautent notamment des potagers-écoles.

Grâce à l’érablière urbaine, un événement créé par Mario Bonenfant auquel s’est associé VertCité, l’organisme est de plus en plus un porteur de projets socioculturels, comme en témoigne la gestion des pianos publics. Il s’est associé au spectacle H2O du Trunk Collectif qui sera présenté cet été aux Laurentiens.

VertCité gère également une éco-boutique de produits ménagers, corporels et alimentaires, qui a pignon sur le boulevard Décarie.

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