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« Ça n’a pas été une situation facile » – M. De Rose

Le président du centre Leonardo da Vinci, Sylvio De Rose, se dit satisfait d’apprendre que le local situé au 8380, boulevard Lacordaire aura enfin un locataire. Toutefois, il se désole que la situation n’ait pas été facile pour tous dans ce dossier.

« On est satisfait dans les circonstances… ça été laborieux et pénible pour nous et aussi pour les gens du groupe de courtage immobilier Re/max. Ça n’a pas été une situation facile », confie le président du centre Leonardo da Vinci, Sylvio De Rose en marge de la décision rendue lors de la séance du conseil du 3 juillet,

Il insiste sur le fait qu’à la suite du déménagement de la cour municipale vers la place Versailles, l’opportunité avait été donnée à l’arrondissement pour occuper les locaux à d’autres fins. Étant donné que l’arrondissement n’en avait pas besoin, M. De Rose explique que d’autres institutions ont été approchées, notamment la Commission scolaire de la Pointe de l’Île, mais sans succès, dit-il.

C’est à ce moment que Nancy Forlini et Nicola (Nick) Fiasche du groupe Re/max ont manifesté leur intérêt pour occuper ces locaux aux responsables du centre communautaire. Toutefois, pour pouvoir occuper le local du centre, une modification de zonage pour ajouter l’usage « services immobiliers » devait être approuvée par les membres du conseil d’arrondissement.

« On a été approché de bonne foi. Nous n’avions aucune connaissance quant à la problématique du zonage. On pensait qu’il n’y avait aucun problème», indique-t-il.

M. De Rose est convaincu que le fait que Mme Forlini et M. Fiasche soient des gouverneurs du centre n’a pas pesé dans la balance.

« Ça n’a absolument pas joué. Si on avait fait un prix de faveur, on aurait compris, mais au contraire, ils allaient nous payer un loyer plus élevé que celui que l’arrondissement nous paiera, souligne M. De Rose.

« On comprend la réticence des élus d’aller de l’avant pour changer le zonage, mais c’est un concours de circonstances qui a créé beaucoup de frustration parce nous, on n’aurait pas entrepris des négociations [avec Re/max] si on avait su qu’il y avait un problème de zonage. Dans ce processus, c’est indirectement Mme Forlini qui est perdante et nous aussi puisqu’elle aurait payé un loyer plus élevé que celui du marché. »

Somme toute, il admet être satisfait parce que le but était de trouver un locataire. La direction de l’arrondissement a fait des efforts pour trouver une solution rationnelle, concède-t-il.

Il déplore tout de même le fait que depuis le début du dossier, le centre aura perdu neuf mois de loyer.

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