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Des patrouilleurs à vélo pour sécuriser le quartier Sud-Ouest

Photo: Gracieuseté | PSO

La sécurité étant au cœur des priorités de l’organisme Prévention Sud-Ouest (PSO), ses six patrouilleurs sont de retour cet été. Sur leurs vélos, ces jeunes étudiants sillonnent les rues et les parcs afin d’y repérer les éléments susceptibles d’être dangereux, en plus de nombreuses autres activités.

Que ce soit des tables de pique-nique brisées, des bancs dégradés ou la présence de seringues ou de vitre cassée, l’équipe dresse un rapport énumérant tout ce qui pourrait être fait afin d’améliorer la sécurité des résidents. Ils le remettent ensuite aux responsables de l’entretien des espaces publics qui se chargent d’y remédier.

«Ce projet est la raison pour laquelle on les engage, mais ils accomplissent beaucoup d’autres fonctions, notamment le programme Tolérance Zéro ou le service de burinage», mentionne Magali Pirard, conseillère en prévention chez PSO. L’organisme a pour mission de réduire la criminalité et la violence au sein de l’arrondissement.

Ces deux activités sont faites en collaboration avec le poste de quartier (PDQ) 15 . Tolérance Zéro, qui se déroule au parc Angrignon, a pour mission de sensibiliser les gens à dénoncer les actes indécents dont ils sont victimes.

Quant au service de burinage, il se fait tout près du canal de Lachine dans Saint-Henri, à côté du service de location «Ma Bicyclette». Les intéressés peuvent faire marquer leurs vélos d’un numéro et de la mention «buriné» afin de décourager les gens qui seraient tentés de les voler.

Les jeunes font aussi de la prévention dans les centres de la petite enfance (CPE), dans les résidences pour personnes âgées, dans les aires d’exercice canin et dans les camps de jour.

Nouveau projet
Cette année, l’organisme lance le nouveau projet «Commerçants bienveillants», qui consiste à afficher un logo dans la vitrine de certains commerces de l’arrondissement afin d’indiquer aux résidents qu’ils sont entre bonnes mains.

Ainsi, si les gens se trouvent dans une situation délicate, s’ils éprouvent un malaise, qu’ils sont victimes d’un vol ou s’ils sont perdus par exemple, ils pourront identifier rapidement ces établissements et demander l’aide nécessaire.

«C’est pour créer un sentiment de solidarité et faire savoir aux résidents qu’en cas de problème, ils ne sont pas seuls.» -Magali Pirard, conseillère en prévention chez Prévention Sud-Ouest

L’équipe de préventionnistes a fait le recensement de tous les commerces du Sud-Ouest susceptibles de pouvoir se joindre au projet. Les conseillers en prévention ont aussi fait des démarches auprès de différents groupes comme l’Association des commerçants de Pointe-Saint-Charles, qui a d’ailleurs déjà démontré de l’intérêt.

Le tout devrait se concrétiser au cours des prochains mois.

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