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Sommet sur l'enseignement supérieur: deux arrestations lors d'une manifestation

Des centaines de manifestants ont pris d’assaut les rues du centre-ville de Montréal, le 25 février, afin de dénoncer le Sommet sur l’enseignement supérieur.

Rassemblés à la Place Cabot, à l’angle des rues Sainte-Catherine et Atwater, les manifestants ont marché en fin d’après-midi vers le centre d’art et d’expositions l’Arsenal, dans Griffintown, où se tient le Sommet.

Plusieurs policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et de la Sûreté du Québec (SQ) étaient présents pour surveiller l’endroit.

Selon le SPVM, deux personnes ont été arrêtées pour agression armée contre un policier.

La manifestation a aussi été déclarée illégale parce que le trajet n’avait pas été divulgué auparavant.

L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) a appelé à la mobilisation vers 14h, aujourd’hui, 26 février. Selon l’ASSÉ, quarante associations regroupant plus de 35 000 étudiants et étudiantes seront en grève.

«Son Sommet n’aura pas rassemblé: il aura divisé. Les étudiants et étudiantes ne cautionneront pas un faux consensus qui exclut les idéaux du printemps érable. Nous nous ferons entendre en grand nombre le 26 février!», a indiqué le porte-parole de l’ASSÉ, Jérémie Bédard-Wien.

Après avoir reçu des balles de neige et des bombes de peinture, les policiers ont tenté de disperser la foule avec une grenade assourdissante.

Plus tôt hier, des bureaux de députés du Parti québécois, dont celui de Léo Bureau-Blouin, à Laval, celui du ministre de l’Enseignement supérieur, Pierre Duchesne, à Beloeil et celui du ministre Jean-François Lisée, à Montréal, ont été la cible de vandales qui ont aspergé les murs extérieurs de peinture rouge.

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