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Des emplois dans l’agroalimentaire

Photo: Métro

Il est facile de négliger les possibilités d’emploi dans l’agroalimentaire. Pourtant, le secteur est stable et propose d’intéressantes carrières.

Le Salon international de l’alimentation (SIAL) avait lieu la semaine dernière à Montréal. Environ 730 producteurs de 61 pays ont eu l’occasion d’y présenter les nouveautés que l’on retrouvera dans nos assiettes au cours des prochaines années. Cet événement est aussi l’occasion pour les producteurs et les distributeurs de créer ces alliances qui nous permettent de consommer des aliments de diverses origines.

Lorsque l’on parle d’emplois, il est facile d’oublier l’agroalimentaire. Pourtant, environ un emploi sur huit au Québec dépend de la production et de la distribution des aliments, dont environ 45 000 dans le secteur de la transformation. Parce que l’alimentation est une priorité du budget des familles, le secteur et ses emplois tendent à demeurer stables durant les périodes de difficultés économiques. On compte au Québec pas moins de 2300 entreprises de transformation alimentaire, qui exportent pour 6G$ par année.

Plusieurs formations sont disponibles dans le domaine agroalimentaire et on les trouve décrites sur le site du Conseil sectoriel de la main-d’œuvre en transformation alimentaire (csmota.qc.ca). Bon nombre d’entre elles présentent d’excellentes perspectives, comme le DEC des procédés et de la qualité des aliments. Ce DEC forme des spécialistes de la production en série de produits alimentaires variés. Les étudiants reçoivent aussi une formation solide en contrôle de la qualité, dont l’importance est immense dans ce secteur d’activité. Des bactéries dangereuses, notamment Escherichia coli, peuvent infecter les aliments durant la production et menacer la population. Le DEC est offert au Cégep régional de Lanaudière, campus de Joliette, de même qu’à l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA), aux campus de Sainte-Hyacinthe et de La Pocatière.

Du côté des études supérieures, l’Université Laval est la seule en Amérique du Nord à offrir un baccalauréat en génie alimentaire. Cette formation est similaire au baccalauréat en génie de la fabrication, dont l’objectif est de former des ingénieurs pouvant concevoir et implanter des processus de production efficaces et sécuritaires. Les ingénieurs alimentaires doivent aussi acquérir des notions de salubrité et de chimie alimentaire afin d’assurer la production d’aliments sains et nutritifs. Ils s’assurent aussi qu’ils le restent durant toute la chaîne de distribution.

En recherche et développement, certains d’entre eux participeront à la conception de nouveaux produits. Lorsqu’on regarde les tablettes d’épicerie d’aujourd’hui, on se rend compte que bien des produits n’y étaient pas il y a cinq ans. De la même façon, on s’attend au cours des prochaines années à l’apparition de nouveaux produits, et ces ingénieurs seront au cœur de leur développement.

Bien que la formation soit parfois éloignée, il est possible de travailler ensuite dans les environs de Montréal, puisque environ 50% des entreprises de transformation alimentaire sont situées dans la couronne; mais c’est aussi un secteur d’activité intéressant pour ceux qui désirent travailler en région.

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