Au revoir Symphorien, et surtout, merci pour tout

Ce matin, on apprenait le décès malheureux de Gilles Latulippe à l’âge de 77 ans. Depuis, les éloges se suivent sur les réseaux sociaux et tout le monde souligne l’héritage monumental laissé par le grand Latulippe.

Un grand parmi les grands. C’est ainsi que Gilbert Rozon exprima ses souvenirs de l’homme.

Pour ma part, j’ai surtout des souvenirs flous de Latulippe en raison de mon âge. Pour ma génération, Gilles Latulippe c’est un pionnier, une référence, un monument de l’humour auquel on rendait hommage depuis des décennies déjà.

J’ai des souvenirs approximatifs de Symphorien. Mais heureusement, YouTube regorge d’épisodes complets afin de rire un bon coup et comprendre la réputation de l’homme d’humour.

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J’ai surtout des souvenirs d’une Suzanne Lapointe, écrasée de rire sans arrêt, à ses côtés pendant les belles années des Démons du midi. Encore là, j’étais très jeune à l’époque (de 1987 à 1993) et je ne comprenais pas vraiment les blagues. Mais je riais. De bon coeur et souvent. Je riais de l’énergie contagieuse de l’homme et de son meilleur public: madame Lapointe. Je riais sans comprendre, parce que la comédie efficace traverse les langages et la compréhension.

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Partageons nos souvenirs de l’homme et soyons heureux pour l’héritage qu’il laisse au lieu d’être attristé par son départ. Un grand comique qui a inspiré des générations d’autres comiques.

Pour tout cela, merci monsieur Latulippe.

BONUS : son passage aux Grandes entrevues de Stéphan Bureau

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