La démocratie en marche
C’est en fin de semaine qu’aura lieu le match des étoiles de la «Ligne» nationale, ce moment de l’année où on essaie de nous faire passer une pub de Honda pour un tournoi de hockey. Si le format du match des étoiles a souvent changé, le circuit Bettman a aussi réformé à maintes reprises son système électoral au cours des dernières années. Il n’y a pas si longtemps, la «ligne» implantait le vote électronique, laissant aux fans le loisir de choisir les joueurs qu’ils voulaient.
Aberrations
Ce système nous offre à l’occasion quelques aberrations comme Rory Fitzpatrick ou John Scott. C’est que les gens aiment élire du vrai monde, comme eux, pour faire un pied de nez à l’establishment. John Scott est un peu le Rambo Gauthier du hockey, quand on y pense.
En quelques années, le système a beaucoup évolué. Après l’implantation du vote électronique, nous avons eu droit à un processus démocratique où deux capitaines choisissaient les joueurs qu’ils voulaient dans leur équipe, comme dans la cour d’école.
Évidemment, ce capitaine élu choisissait les joueurs qui avaient financé sa campagne ou qui lui avaient donné le moins de cross-check dans les coins de patinoire. Il n’y a pas de système parfait.
Le pouvoir
Maintenant, les fans votent pour le capitaine de chaque équipe, mais celui-ci n’a pas vraiment de pouvoir. Qui tire réellement les ficelles dans tout ça? On ne le sait pas. L’important, c’est de croire qu’on a notre mot à dire.
Ce qu’on sait, par contre, c’est que Justin Trudeau devrait peut-être s’inspirer de la LNH et arrêter de niaiser avec le puck avec son projet de réforme électorale. Si Gary Bettman est capable de faire évoluer son système, tout le monde est capable. Même Justin.