Soutenez

Comprendre le cancer de la prostate

Photo: Archives métro

Novembre est le mois de la lutte contre le cancer de la prostate, type de cancer qui est le plus répandu chez les hommes au Canada, après celui du poumon.

Selon la Société canadienne du cancer, 26 500 hommes recevront un diagnostic positif en 2012.

La maladie est causée par la transformation maligne des cellules épithéliales de la prostate, une glande de l’appareil reproducteur masculin entourant l’urètre, canal par lequel l’urine ainsi que le sperme sont évacués. Elle est située sous la vessie et près du rectum. Son rôle est de produire et de conserver le liquide séminal qui, ajouté aux spermatozoïdes produits par les testicules, constitue le sperme.

Bien qu’aucune cause unique n’ait été découverte, il existerait une prédisposition génétique à ce type de cancer. L’âge avancé, certains antécédents familiaux, le tabagisme, une exposition à certaines substances chimiques, une alimentation riche en matières grasses, en viande rouge et transformée, ainsi qu’en produits laitiers, restent des facteurs de risque.

Ce cancer est souvent asymptomatique. L’inflammation de la prostate peut toutefois causer des difficultés urinaires ainsi qu’une douleur dans la région pelvienne et au bas du dos. Tous les cas ne finissent pas systématiquement en prostatectomie, chirurgie qui consiste en une ablation totale de la prostate. Différents traitements sont possibles.

En radiothérapie externe, un faisceau de rayons est dirigé vers la prostate afin de neutraliser toutes les cellules (normales ou cancéreuses) qui se trouvent dans sa trajectoire. Pour la radiothérapie interne (curiethérapie), des éléments radioactifs sont placés à l’intérieur ou à proximité de la prostate.

L’hormonothérapie consiste à contrôler la testostérone pour qu’elle cesse de stimuler le cancer. En plus de l’anxiété associée au traitement, une baisse de la libido ainsi qu’une altération de l’image corporelle sont d’importants facteurs pouvant porter atteinte à l’estime de soi et susciter des dysfonctions sexuelles sérieuses.

Lorsque le cancer ne répond plus au traitement hormonal, les médicaments utilisés en chimiothérapie peuvent empêcher la propagation des cellules cancéreuses. Nausées et vomissements, perte d’appétit, fatigue, perte de cheveux et éjaculation douloureuse, les effets secondaires varient d’une personne à l’autre. Chose certaine, ils arrivent malheureusement souvent à perturber la vie sexuelle.

Les traitements peuvent aussi endommager les nerfs qui contrôlent la capacité à avoir ou à maintenir une érection. Cependant, des techniques chirurgicales qui permettent de les préserver existent. Si certains aspects peuvent être modifiés, sachez que vivre une sexualité épanouissante pendant et après un cancer reste possible.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.