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Les opérateurs s’attaquent au vol de téléphones intelligents

Photo: ACTS

Il sera bientôt plus difficile pour les criminels d’utiliser ou de revendre un téléphone volé, grâce à une initiative de l’Association canadienne des télécommunications sans fil (ACTS) et des différents opérateurs canadiens qui vise à bloquer des réseaux cellulaires tout téléphone volé, au Canada ou ailleurs dans le monde.

À compter du 30 septembre 2013, un nouveau processus de vérification – qui sera adopté par tous les opérateurs canadiens comme Bell, Telus, Rogers et Vidéotron – permettra de refuser l’accès au réseau à un téléphone cellulaire dont le numéro IMEI (International Mobile Equipment Identity, une sorte de numéro de série pour les téléphones) figure sur la «liste noire» de l’organisme mondial GSMA.

«Plusieurs opérateurs bloquent déjà les téléphones volés sur leur propre réseau», explique Ashlee Smith de l’ACTS, mais la nouvelle initiative devrait permettre de mettre les ressources de tous les opérateurs – au Canada et dans plusieurs pays ailleurs dans le monde – en commun et d’offrir une protection beaucoup plus étendue.

Un téléphone déclaré volé chez Telus ne pourra donc plus être utilisé sur le réseau de Bell, ni dans les autres pays dans le monde qui utilisent déjà la liste noire de la GSMA.

Une protection améliorée, mais loin d’être parfaite
Évidemment, cette initiative à elle seule ne devrait pas enrayer le vol de téléphone cellulaire. Malheureusement, il est en effet possible – mais assez difficile – de changer le code IMEI d’un téléphone. En changeant son code, un téléphone n’est alors plus reconnu comme étant volé par le réseau, même si son ancien propriétaire avait averti la police et son opérateur.

La mesure pourrait donc s’avérer efficace contre les «petits» vols, mais pas forcément contre les voleurs organisés qui changent les codes IMEI de leurs téléphones avant de les revendre.

Dans un communiqué, l’ACTS rappelle d’ailleurs que certains pays comme la Grande-Bretagne et l’Australie ont adopté des lois qui criminalisent la falsification, l’altération ou la suppression du code IMEI d’un appareil, mais qu’au Canada, aucune loi du genre n’existe. «C’est quelque chose qui devrait être légiféré», croit Ashlee Smith.

Lien: Protégez vos données

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