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Danièle Henkel : trois clés pour réussir en affaires

Photo: collaboration spéciale

La femme d’affaires Danièle Henkel a commencé au bas de l’échelle, c’est le moins qu’on puisse dire.

En plus de raconter son histoire dans son autobiographie, publiée cette semaine, celle qu’on a connue grâce à sa participation à l’émission Dans l’œil du dragon se lancera dans une tournée de conférences-spectacles dès le printemps prochain. En entrevue, la Québécoise d’adoption a accepté de commenter trois qualités essentielles à tout entrepreneur qui cherche le succès.

Intuition
«On dit souvent que l’intuition est féminine. C’est vrai et faux. L’intuition appartient à tous les êtres humains. Si les hommes ont aussi de l’intuition à leur manière, les femmes, quant à elles, sont très intuitives. Je crois que nos sens sont davantage en éveil parce que donner la vie nous rend excessivement émotives. Je dis toujours qu’il faut avoir nos antennes dressées en tout temps : observer, écouter, faire attention. Le non-verbal est aussi important, sinon plus, que les mots. Écouter notre intuition peut autant nous éviter de nous associer aux mauvaises personnes que nous permettre de saisir des occasions. Ce n’est pas seulement pour identifier le négatif.»

Détermination
«Pour être en affaires, la première chose à déterminer, c’est ce dont on a envie et pourquoi on veut devenir entrepreneur. Trop de gens se lancent pour les mauvaises raisons. Il faut savoir qu’on travaille généralement 10 fois plus et qu’on n’a pas un patron, on en a plusieurs : nous-mêmes, mais aussi nos clients, la banque, etc. Lancer une entreprise demande des sacrifices énormes et veut aussi dire qu’on prend de grandes responsabilités sur nos épaules. Et plus l’entreprise grandit, plus on fait appel à notre persévérance, notre détermination et nos aptitudes. On doit donc grandir avec l’entreprise. Ça veut dire s’intéresser à tout ce qui touche notre domaine de près ou de loin, lire ou peut-être retourner sur les bancs d’école. Et il ne faut pas se laisser abattre au moindre échec, mais plutôt essayer de comprendre pourquoi ça n’a pas marché.»

Collaboration
Être déterminé ne veut pas dire être têtu. Parfois, on a besoin d’être accompagné et pour cela, il faut de l’humilité. On doit choisir les bonnes personnes, celles qui sont sur la même longueur d’ondes que nous, et les écouter. Ce partage ne peut se réaliser qu’en respectant trois critères : être sur la même longueur d’ondes, ce qui veut dire qu’on se comprend en un regard; choisir quelqu’un de complémentaire, que ce soit par son expertise, ses aptitudes ou son expérience; et finalement, s’assurer d’avoir des papiers en règle avant de se lancer parce qu’on ne sait jamais ce que la vie nous réserve.»

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Quand l’intuition trace la route
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Conférence-spectacle Aimer, savoir, entreprendre,
www.entourageinc.ca

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