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Ces recherches montréalaises qui font avancer la science

Photo: Getty Images/iStockphoto

Les scientifiques montréalais n’ont pas à rougir sur la scène internationale. Certaines des recherches qui contribuent à l’avancement de la science à l’échelle internationale sont nées ici, dans la métropole. Voici quelques-unes des plus récentes.

Un instrument pour découvrir de nouvelles exoplanètes
Devant être lancé en 2018, le télescope spatial James-Webb, successeur du célèbre Hubble, sera équipé de quatre instruments scientifiques. L’un d’entre eux, l’imageur dans le proche infrarouge et spectrographe sans fente (NIRISS), a été développé à Montréal, par l’équipe de l’Institut de recherche sur les exoplanètes dirigée par René Doyon, professeur d’astrophysique à l’Université de Montréal. Selon l’Agence spatiale canadienne, les capacités du NIRISS permettront de «trouver les objets les plus anciens et les plus éloignés dans l’univers et de découvrir de nouvelles exoplanètes». Cette contribution assure au Canada du temps d’observation lorsque James-Webb sera lancé.

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Une molécule pour guérir les maladies du sang
Les travaux de l’équipe de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) dirigée par le Dr Guy Sauvageau, professeur titulaire à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et hématologue, ont permis de découvrir une molécule qui multiplie les cellules souches présentes dans le sang du cordon ombilical. Ces cellules sont utilisées pour des transplantations dans le but de guérir plusieurs maladies du sang. En décuplant le nombre de ces cellules souches compatibles, la molécule UM171 pourrait permettre de traiter les patients atteints de maladies telles que les leucémies, les lymphomes et les myélomes.

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Un biogel pour lutter contre le cancer
Sophie Lerouge, chercheuse et professeure au Département de génie mécanique à l’École de technologie supérieure (ÉTS), et Réjean Lapointe, chercheur au Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), ont développé un biogel injectable qui permettrait de déposer des agents anticancer directement dans les tumeurs afin de les combattre. Ce biogel est compatible avec les cellules immunitaires anticancer et sert à les encapsuler. «Nous pouvons [ainsi] traiter localement le cancer», explique Réjean Lapointe, coauteur de l’étude publiée en octobre 2015 dans la revue Biomaterials. Ce biogel, qui se gélifie à partir de 37 °C – la température du corps humain –, pourrait révolutionner les traitements contre plusieurs formes de cancer.

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Un vaccin contre les allergies
Une équipe de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) est en voie de mettre au point un vaccin contre les allergies respiratoires. Cette étude, dont les résultats sont publiés dans la revue Mucosal Immunology, a permis de découvrir qu’il est possible d’éduquer le système immunitaire afin qu’il devienne tolérant lorsqu’il est face à un allergène. «Notre étude permet de prévenir les allergies en utilisant une molécule, le peptide STAT6-IP, qui éloigne la réponse immunitaire de la réponse allergique», explique l’auteure principale, la Dre Christine McCusker, allergologue et professeure agrégée au Département de pédiatrie. Ainsi, les chercheurs sont parvenus à modifier les réactions du système immunitaire et à contrôler le développement des allergies. Adieu, éternuement, nez qui coule, yeux boursouflés et autres symptômes des allergies.

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Des écrans de cellulaires transparents
Jérôme Lapointe, doctorant au département de génie physique de Polytechnique, et Raman Kashyap, professeur titulaire aux Départements de génie électrique et de génie physique, ont réussi à insérer des conduits microscopiques à l’intérieur du verre des écrans de cellulaires pour remplacer les connexions et les fils électriques traditionnels par des guides d’ondes d’optique. Résultat : une interface complètement transparente. «Le guide d’onde est une sorte de fibre optique qui transporte un signal lumineux d’un point A à un point B», a indiqué Raman Kashyap à Québec Science. Un brevet international sur la propriété intellectuelle a également été déposé, et les compagnies multimédias ont déjà contacté l’équipe de Polytechnique.

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