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Cinq mythes sur le cancer de la peau

Photo: Métro

Le Dr Manish Khanna, directeur du département de dermato-oncologie du Centre universitaire de santé McGill et de l’Hôpital général juif, a dépoussiéré certains mythes tenaces à propos des cancers de la peau durant une conférence à laquelle Métro a assisté. Alors que le Centre de cancer Segal de l’Hôpital général juif a été revampé et accueillera ses premiers patients au cours des prochaines semaines, voici quelques faits entendus lors de cet événement.

Les faits

Les cancers de la peau constituent le plus répandu de tous les cancers, nous apprend le Dr Khanna en se basant sur des données de la Société canadienne du cancer et de l’American Cancer Society. Chaque année, ils représentent le tiers des nouveaux cas de cancer. En somme, un Canadien sur sept sera atteint d’une forme de ce cancer durant sa vie. «Si on parle peu du cancer de la peau, c’est qu’il est moins mortel que les autres», suppose le médecin. Les deux facteurs-clés pour s’en préserver sont la prévention et la détection précoce.

La vitamine D

Se protéger du soleil n’empêche pas d’emmagasiner de la vitamine D. «Il peut être nécessaire de prendre des suppléments, surtout en hiver», conseille néanmoins le dermatologue, rappelant que les personnes à la peau foncée emmagasinent moins rapidement cette précieuse vitamine que les Caucasiens.

Les rayons

On pense à tort être protégé du soleil lorsqu’on se trouve en voiture ou dans un solarium, par exemple. En fait, si les rayons UVB, principaux responsables des coups de soleil et du cancer de la peau, ne traversent pas la vitre, il en va tout autrement des UVA, qui, même s’ils sont moins intenses, contribuent en particulier au vieillissement précoce de la peau. Les UVA peuvent même causer des cancers à long terme, puisqu’ils pénètrent plus profondément dans les couches de l’épiderme.

Les crèmes

Pas besoin de dépenser une fortune en crèmes solaires. «Les marques les plus chères ne sont pas plus efficaces que les autres, affirme le Dr Khanna. Le prix est souvent influencé par des questions cosmétiques, comme la texture ou l’odeur. C’est une question de goûts.» Le dermatologue conseille de rechercher des produits contenant les ingrédients actifs Parsol ou Mexoryl. Les mots d’ordre : en appliquer souvent et suffisamment. «Aucun écran solaire, peu importe son FPS, ne sera efficace plus de deux heures si on ne renouvelle pas l’application.»

Les vêtements
«Les protections physiques, comme les vêtements, seront toujours plus efficaces que les crèmes», précise le Dr Khanna. Voilà une règle d’or à observer particulièrement avec de jeunes enfants, surtout quand on sait que 80 % des dommages sont subis avant 18 ans, rappelle le médecin.

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