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Beauvillier se souviendra du match de jeudi

Michel Lamarche, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Anthony Beauvillier aura au moins deux belles anecdotes à raconter de son tout premier match de hockey au Centre Bell, dont l’une est survenue avant la toute première mise en jeu du match.

Le Sorelois de 19 ans a ouvert la marque à 5:28 de la première période et ce but s’est avéré celui qui a fait la différence dans la victoire de 3-0 des Islanders de New York contre le Canadien jeudi soir.

Beauvillier a inscrit son sixième but de la campagne, et son premier filet victorieux en carrière. Mais plus que le fait d’avoir enregistré le but décisif, Beauvillier était davantage comblé d’avoir fait vibrer les cordages en présence de ses parents.

Il a d’ailleurs été possible de voir une image du père de Beauvillier visiblement ému après que les Islanders eurent pris les devants 1-0.

«C’est en grande partie à cause de mes parents si je suis rendu ici, avec tous les sacrifices qu’ils ont faits à partir du niveau MAHG, toutes les dépenses pour moi et mon frère, les déplacements, le support, a rappelé Beauvillier, choisi première étoile du match.

«Je n’ai pas de mots pour décrire ça. Je ne pourrai pas les remercier assez. Ils ont été là aussi pour mon premier match dans la LNH et de marquer devant eux… Ce sont des moments spéciaux dont on se rappelle toute notre vie.»

Beauvillier a admis que ce but a permis de chasser une bonne partie du stress qui le tenaillait avant le début de la rencontre. Le fait de le marquer aux dépens de Carey Price, «probablement le meilleur gardien au monde», a ajouté au charme du moment

«C’est un bon feeling. Surtout en début de match, ça m’a calmé un peu. J’étais quand même nerveux. C’était spécial de gagner contre le Canadien à Brooklyn, mais à Montréal, c’est encore mieux. Ce sont des feelings comme ça qui font que tu joues au hockey. C’est vraiment le fun.»

Ses coéquipiers, le capitaine John Tavares en tête, ont essayé de l’aider à se défaire de cette nervosité quand, volontairement, ils l’ont laissé se rendre seul sur la patinoire, sans son casque, pour deux tours d’honneur avant l’échauffement précédant le début de la rencontre. Il ne s’attendait pas à un tel geste.

«J’ai été pris par surprise un peu. Ils ont caché mon casque. C’était drôle. J’étais vraiment nerveux quand je me suis retrouvé seul sur la glace sans mon casque. Je ne voulais pas tomber et faire un fou de moi!»

Tavares comprenait très bien toute l’émotion que pouvait ressentir son jeune coéquipier.

«Je sais qu’il avait très hâte de jouer ici et nous voulions qu’il vive pleinement le moment et lui donner l’opportunité de briller. Non seulement a-t-il bien paru pendant l’entraînement, il a bien paru aussi sur son but», a mentionné Tavares.

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