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Il faut que Montréal reste ouverte, dit François Dumontier

Photo: collaboration spéciale

Les grands acteurs du sport montréalais ont le devoir d’au moins étudier la possibilité d’accueillir de grands projets, qu’il s’agisse du retour du baseball majeur ou de la présentation conjointe de la Coupe du monde de soccer de 2026 – un des rêves du maire Denis Coderre. C’est ce qui est ressorti hier d’une activité du Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM) organisée à l’hôtel Westin.

«Il faut rester prudent, mais les gouvernements et les gens d’affaires ont la responsabilité d’étudier ces occasions», a affirmé François Dumontier, président du Grand Prix de F1 du Canada.

M. Dumontier était accompagné des autres grands bonzes du sport montréalais – Geoff Molson, président du Canadien de Montréal, Joey Saputo, président de l’Impact de Montréal, et Eugène Lapierre, directeur de la Coupe Rogers à Montréal.

Quand est venu le temps de parler plus précisément d’un possible retour des Expos, les quatre hommes se sont montrés ouverts à l’idée, sans toutefois trop s’avancer.

«Peu importe le grand projet, on est obligé de voir d’abord si ça peut se faire.» – François Dumontier, président du Grand Prix de F1 du Canada

«Je sais comment il est difficile de gérer une équipe et de faire de l’argent, a reconnu M. Molson, qui tenait à spécifier qu’il n’était pas impliqué dans le groupe qui travaille à ramener le baseball dans la métropole. Mais ça vaut la peine de faire les recherches [nécessaires], jusqu’à ce qu’une décision doive être prise.»

Quant à la Coupe du monde, quelques réserves ont été émises, notamment en raison des dépenses faramineuses qu’entraîne ce type d’événement. «Il faudrait peut-être ramener l’ampleur de ces événements à une échelle plus humaine», a souligné M. Lapierre.

Le défi de l’Asie
Eugène Lapierre a entre autres discuté des défis que représentait l’Asie pour la Coupe Rogers.

  • «Les joueurs veulent aller où il y a du cash, et en Asie, il y en a, a indiqué Lapierre. À Montréal nous avons un Masters, mais il y a des tournois là-bas qui n’ont pas d’événement aussi important, mais qui offrent tout de même plus d’argent que nous.»
  • «Notre force ici, c’est l’ambiance et les gradins bien remplis. C’est une chose qu’on ne voit pas beaucoup ailleurs dans le monde», a-t-il ajouté.

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