Milla Jovovitch: «Je dois dire adieu aux zombies»
Basés sur les jeux vidéo de Capcom, les films d’action et d’horreur de la bannière Resident Evil ont fait leur renommée en créant un monde post-apocalyptique qui frappe l’imagination. L’humanité y est décimée à grands coups de virus qui transforment les contaminés en zombies. La présence de Milla Jovovich n’est pas non plus étrangère au grand succès qu’a connu la série. Mais toute bonne chose a une fin. Intitulé The Final Chapter (Le chapitre final, en v.f.), ce sixième long métrage clôt définitivement la saga d’Alice et les morts-vivants.
Milla, vous avez joué Alice pendant 15 ans. Quel regard jetez-vous sur cette époque?
Ce fut un périple incroyable que de pouvoir incarner ce personnage pendant tant d’années. J’ai vraiment eu du plaisir. C’est un monde que j’aime beaucoup, celui de Resident Evil, vous savez. Avoir la possibilité de tourner toutes ces scènes d’action, de bataille, sur ces plateaux incroyables. C’est très différent du «quotidien ordinaire», si je puis le dire ainsi. Et puis, j’ai rencontré mon mari [Paul W. S. Anderson] en tournant le premier volet de la série. Nous avons travaillé ensemble sur chacun des Resident Evil, et maintenant, nous avons deux beaux enfants. Ce fut un périple extraordinaire.
Qu’est-ce qu’Alice vous a appris de plus important au cours des 15 dernières années?
Je trouve qu’Alice est un excellent modèle à suivre. Elle est forte et déterminée. Ce qui m’inspire! Lorsque je me réveille le matin, que je ne me sens pas à mon meilleur, et que tout cloche, je fais appel à ma «Alice intérieure» pour me montrer le chemin – et tout va mieux!
Quel est votre film préféré dans la saga?
Sans aucun doute celui-ci. J’adore le fait qu’Alice y découvre enfin qui elle est vraiment. Et puis, je dois dire que ma fille [Ever Gabo, neuf ans] joue dans le film aussi et elle est géniale. Je suis très fière d’elle. En tant que mère et actrice, je ne vois pas ce qui pourrait être plus génial que de partager un plateau avec sa fille.
Quelle a été la scène d’action la plus difficile à tourner pour vous cette fois?
Toutes les scènes présentaient des défis différents et étaient complexes, chacune à leur façon. Mais je dirais que celles tournées de nuit, dans un froid glacial, avec du vent et une immense turbine, ont été les plus difficiles. Sans oublier que nous étions accrochés à des câbles et que les prises duraient des heures!
Ce volet, en particulier, est rempli de passages d’action vraiment rythmés et rapides. Comment vous êtes-vous préparée à affronter le tout?
Ce n’était pas facile, parce que j’ai des enfants, dont une qui est encore bébé [Dashiel Edan] et qui est pratiquement née durant le tournage. Ç’a définitivement été un grand défi de passer du mode «superhéroïne» au mode maman. Je dois avouer qu’au départ, je ne pensais pas y arriver.
Avez-vous quelque chose en commun avec Alice?
Oui, je crois que, comme elle, je suis une personne très loyale.
À quoi les fans peuvent-ils s’attendre de ce dernier film?
Je pense qu’ils vont l’adorer parce que c’est, selon mon humble avis, le plus épique de tous les Resident Evil, et le plus terrifiant. Les monstres sont hallucinants, super dégueux et épeurants. Sans oublier qu’il y aura beaucoup de réponses qui seront données sur le Umbrella Corp. et la véritable identité d’Alice. Je crois que les gens seront surpris.
Si vous vous retrouviez face à un zombie dans la vraie vie, que feriez-vous?
Je courrais! (Rires)
Avez-vous déjà essayé les jeux vidéo de Resident Evil?
Oui, c’est ainsi que j’ai appris à connaître cet univers. Mon jeune frère m’a fait découvrir le jeu vidéo, et on a joué ensemble pendant des heures. C’était bien avant que je participe au tournage. Donc, quand j’en ai entendu parler, je connaissais déjà le jeu et j’étais fan.