Après une année 2020 où plusieurs projets et évènements ont été interrompus ou n’ont pu avoir lieu en raison de la pandémie, Notre-Dame-de-l’Île-Perrot a prévu dans son budget l’ensemble des dépenses liées à ses activités pour 2021 afin de pouvoir les tenir dès que la situation le permettra.
La COVID-19 a engendré les coûts supplémentaires pour la municipalité, notamment en ce qui a trait au respect des mesures sanitaires. Du matériel a dû être acheté tandis qu’on a adapté certains services.
Par exemple, pour le camp de jour, les groupes se sont multipliés, il a donc fallu davantage de personnel et de matériel. La mairesse se dit très contente de son déroulement malgré tout.
«J’ai été très impressionnée du professionnalisme des moniteurs, explique Danie Deschênes. Nous avons terminé [les camps] avec aucun cas connu de COVID-19. Malgré les défis, ça aura été un succès.»
Son objectif durant la dernière année a été de trouver des activités pour assurer que ses citoyens s’occupent malgré la situation. «Je pense que c’était un peu notre rôle en tant qu’élu», affirme-t-elle.
«On s’est demandé constamment ce qu’on pouvait faire pour que les citoyens vivent des choses quand même malgré la situation.» -Danie Deschênes, mairesse de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot
De nouvelles installations telles que des hamacs et un terrain de pickleball ont vu le jour dans les parcs. La municipalité a aussi organisé une distribution de cadeaux à Noël afin de remplacer la traditionnelle rencontre avec le Père Noël.
Pavage
La pandémie a forcé l’annulation de travaux d’asphaltage d’une valeur de 375 000$, soit environ 90% de ce qui était prévu. Cet argent sera réservé pour des imprévus liés de la pandémie en 2021.
«C’est certain qu’il va falloir rattraper notre retard au niveau des pavages et que ça aura un impact à plus long terme, indique la mairesse. Mais petit à petit, on va y arriver dans les prochaines années.»
Les finances de la Notre-Dame-de-l’Île-Perrot ont été épargnées, notamment en raison de l’aide financière gouvernementale.
Le conseil municipal avait aussi adopté un budget en fonction d’une baisse des revenus de la taxe de bienvenue, qui ne s’est pas concrétisée. L’immobilier a plutôt connu un boom dans la région.
Caserne
Le plus grand projet a sans contredit été celui de la caserne, selon la mairesse. Le projet a pris forme, mais fait toujours face à certaines embûches, notamment en ce qui concerne le terrain choisi à l’intersection des boulevards Don Quichotte et Saint-Joseph.
La Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) refuse d’autoriser la construction institutionnelle à cet endroit. La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), quant à elle, affirme que la forêt présente sur le terrain est «d’intérêt métropolitain».
Mme Deschênes garde cependant le cap. «La priorité pour ce projet-là, c’est la sécurité publique, donc c’est sûr que je [m’emporte] quand on me dit qu’on ne peut pas aller de l’avant», dit-elle.
L’échéancier est cependant serré. L’entente de services incendie avec L’Île-Perrot prendra fin en septembre, après quoi la nouvelle caserne prendrait le relai en partenariat avec la Ville de Pincourt.
«Je suis confiante qu’on puisse faire comprendre aux parties concernées que ce n’est pas un centre d’achat qu’on propose, c’est une caserne, soutient la mairesse. C’est quelque chose d’essentiel.»
Nouvelle année
La municipalité de Notre-Dame-de-L’Île-Perrot a prévu dans son budget 2021 l’ensemble des activités et évènements qui auraient normalement lieu, avec ou sans la pandémie.
La Ville compte bien être prête à redémarrer les activités sociales dès qu’elle obtiendra l’approbation du gouvernement, quitte à devoir les annuler au besoin.
«On pense que dès qu’on va avoir le go, les gens vont vouloir tout de suite participer», affirme Mme Deschênes.
D’ici là, elle souhaite à ses concitoyens la santé et un rapide retour à la normale pour la nouvelle année.