Soutenez

Notre-Dame-de-L’Île-Perrot aura sa propre caserne

L'emplacement potentiel de la nouvelle caserne à l'intersection des boulevards Don Quichotte et Saint-Joseph
L'emplacement potentiel de la nouvelle caserne à l'intersection des boulevards Don Quichotte et Saint-Joseph Photo: Olivier Boivin/Métro

Pour réduire le temps de réponse des premiers répondants, Notre-Dame-de-L’Île-Perrot aura sa propre caserne de pompiers. Un service d’incendie conjoint avec Pincourt sera aussi mis en place.

C’est le service d’incendie de L’Île-Perrot qui dessert présentement le territoire de la municipalité. Le délai de réponse peut atteindre jusqu’à 28 minutes.

«C’est un enjeu au niveau du sentiment de sécurité des citoyens, explique la mairesse de Notre-Dame-de-L’Île-Perrot, Danie Deschênes. C’est aussi un problème pour les prix des assurances des personnes qui habitent le bout de l’île.»

La caserne devrait être située au coin des boulevards Saint-Joseph et Don Quichotte, une fois que la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CTPAQ) aura donné son aval.

La Ville souhaite faire ajouter l’institutionnel à la dérogation qui existe déjà pour les bâtiments résidentiels ou commerciaux sur ce terrain.

La nouvelle caserne formera un seul service d’incendie conjointement avec la Ville de Pincourt. «Il ne s’agit pas d’une régie, mais bien d’une collaboration, précise la mairesse. Les deux casernes vont travailler pour l’ensemble des deux territoires.»

Un appel d’offres est présentement en cours pour l’acquisition de camions de pompiers pour combler les besoins des deux municipalités. «Par exemple, Pincourt a déjà un camion-échelle, donc on n’en achètera pas», affirme Mme Deschênes.

Sans subvention

Notre-Dame-de-l’Île-Perrot ne bénéficiera pas de subvention pour ce projet. Sa demande pour le programme Réfection et construction des infrastructures municipales (RÉCIM) a été refusée.

Cette subvention vise à aider les municipalités moins en mesure de payer pour certaines infrastructures. L’indice de charges nettes par 100 $ de richesse foncière uniformisée est de 71 alors que le minimum est de 80.

Cela veut dire que le taux d’endettement de la Ville est trop bas pour y avoir droit. «On ne s’embarque pas dans un projet majeur avant d’avoir par exemple fini un règlement d’emprunt pour un autre projet, explique la mairesse. On se rend compte qu’on aurait peut-être dû plus s’endetter pour y avoir accès.»

Elle y voit une injustice. «J’ai l’impression qu’on nivèle vers le bas, se désole Mme Deschênes. Il faudrait penser aux villes performantes autant qu’aux autres.»

La Ville vise la séance du conseil municipal du 10 novembre prochain pour présenter le cadre financier, l’échéancier et les plans du projet.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.