Je relis ma chronique du 12 octobre 2010 et, ma foi, elle est toujours d’actualité! Souvenez-vous : les marchés boursiers nord-américains, après avoir été maussades de janvier jusqu’en août, avaient rebondi de façon spectaculaire pour terminer l’année en hausse.
Le scénario semble se reproduire : la remontée soudaine observée en octobre (excluant la journée du 31) est venue effacer la presque totalité des pertes encourues depuis le début de 2011. L’indice S&P 500 a progressé en effet de 13 %.
Plus précisément, 477 des 500 sociétés qui le composent ont enregistré des gains. Une telle cohésion n’avait pas été observée depuis 1987. L’indice de volatilité VIX a fondu, lui, de 30 %.
Pendant ces mêmes 30 jours, l’indice de la Bourse de Toronto a gagné 8 %, ce qui est fort appréciable. Certes, les nouvelles sont encourageantes. L’Europe est déterminée à régler ses dettes, alors que l’économie américaine donne des signes de redressement. Le PIB de nos voisins du sud a grimpé de 2,5 % au troisième trimestre et les deux tiers des entreprises ont publié des résultats supérieurs aux attentes. Le secteur immobilier se stabilise, et les taux d’intérêt resteront bas encore un bout de temps.
Ils le resteront également chez nous, la Banque du Canada étant résolue, malgré le risque inflationniste, à maintenir une politique de stimulation. Est-ce le moment d’acheter? Est-ce que demain plus favorable qu’aujourd’hui? Si vous investissez à long terme, la réponse n’a pas beaucoup d’importance…
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