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Reconnaissance pour le tennis de Natalia Lanucha

L’athlète en tennis en fauteuil roulant de Pincourt, Natalia Lanucha, empoche une bourse de 1000$ du Club de la médaille d’or. Ce montant permettra à celle qui est arrivée deuxième aux championnats canadiens de couvrir les coûts d’achat d’équipement.

La femme originaire de la Pologne a été surprise de recevoir un tel honneur le 27 avril, lors de la remise de prix récompensant les athlètes qui se sont démarqués lors du défi Altergo.

«Ça va m’aider dans l’achat de certains matériels parce que ça coûte vraiment cher, explique-t-elle. Je suis vraiment contente de l’avoir obtenue.»

Natalia Lanucha a eu un cancer des os lorsqu’elle était jeune, ce qui fait en sorte qu’elle a perdu une certaine mobilité au niveau de ses jambes et de son fémur. Elle peut se déplacer en marchant, mais ne peut pas courir.

Elle s’est initiée au tennis en fauteuil roulant il y a quatre ans, alors qu’elle était à la recherche d’un nouveau sport.

«J’ai toujours été passionnée de sports et depuis ma maladie, j’ai essayé le cyclisme et la natation, mais ça ne satisfaisait pas, avance-t-elle. Le tennis, c’est technique et c’est physique. L’adaptation au fauteuil a été difficile, mais maintenant, je bouge plus rapidement en l’ayant contrairement à si je ne l’avais pas.»

Ce sport lui permet de socialiser en se dépassant.

«J’aime le fait que c’est moi qui dois faire de mon mieux pour aller le plus loin possible, explique-t-elle. Mais je ne suis pas seule. C’est vraiment le travail avec le coach et tous mes amis et compagnons de jeu qui me permet d’avoir du succès.»

Révélation

Lors de sa première compétition, soit les championnats canadiens de 2019, l’athlète Pincourtoise s’est classée deuxième en simple et a été sacrée championne en double. Il s’agissait pour elle d’un succès inattendu.

«Comme c’était la première fois que je compétitionnais, j’ai été surprise de ma première victoire, raconte-t-elle. Ensuite chaque autre partie gagnée me procurait encore plus de joie. C’était inoubliable.»

S’entraîner avec des hommes l’aide à performer, constate-t-elle.

«On a une autre femme qui s’entraine avec nous, mais sinon, ce n’est que des hommes et il y a une différence au niveau de la force des coups», explique l’athlète de 28 ans.

Selon son entraîneur de tennis, Étienne Bergeron, sa plus grande force est sa volonté constante de s’améliorer. «Elle est capable de frapper assez solidement, soutient-il. Elle veut vraiment apprendre, être meilleure, comprendre, elle pose des questions. Elle est vraiment là pour se développer.»

Mme Lanucha participera prochainement au camp de sélection de l’équipe du Québec en tennis en fauteuil roulant. Elle se voit participer à des compétitions internationales prochainement.

Détentrice d’un baccalauréat en psychologie, elle compte en obtenir un autre en psychoéducation. Elle a bien hâte de retourner sur le terrain après une année 2020 tranquille au niveau sportif.

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