On rapporte 666 nouveaux cas de COVID-19 au Québec selon les plus récentes données fournies par le ministère de la Santé, samedi. La veille, la province recensait 750 nouvelles infections au bilan quotidien de la pandémie. On ne déplore par ailleurs un nouveau décès. Le nombre de personnes hospitalisées demeure stable avec un cumul de 147. De ce nombre, 52 personnes sont aux soins intensifs, soit trois de plus que vendredi.
Pour ce qui est des éclosions actives, la province en enregistre 296, au bilan de samedi, soit 18 de plus que la veille. Quelque 21 110 tests de dépistage ont par ailleurs été réalisés en date du 2 septembre.
Dans un message publié vendredi sur son compte Facebook, le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé a indiqué «beaucoup s’inquiéter» en raison du mois de septembre qui commence. Il invite les Québécois à faire preuve de prudence, même ceux qui sont pleinement vaccinés.
«C’est que le retour en classe à l’école, au cégep, à l’université, et le retour au travail vont faire en sorte d’augmenter les contacts, ce qui devrait mener à plus de cas et, donc, à plus d’hospitalisations», a-t-il mentionné.
Toutefois, la vaccination obligatoire des travailleurs de la santé, les mesures sanitaires de base et le passeport vaccinal ainsi que les efforts des entreprises pour favoriser la vaccination donne espoir au ministre que les écoles, les commerces et l’économie en général pourront rester ouverts cet automne.
M. Dubé avertit quand même qu’il faudra «apprendre à vivre avec le virus» au cours des prochaines années.
«Avec l’incidence de la transmission sur plusieurs continents, de l’Afrique en passant par l’Asie, le sous-continent indien et les Amériques, le virus a de grandes chances de muter sous la forme de variants qui nous poseront des défis constants dans les mois et peut-être même les années à venir», soutient-il.
M. Dubé mentionne par ailleurs souhaiter réduire la liste d’attente en chirurgie, désengorger les urgences, miser sur les soins à domicile et avoir des services de première ligne accessibles. Ces objectifs nécessiteront selon lui davantage de personnel et des équipes stables. Le ministre dit s’engager à donner au réseau de la santé des ressources et un environnement de qualité.