Montréal

Marie Cinq-Mars quittera la vie politique dans un an

Marie Cinq-Mars présente son équipe pour Outremont au restaurent Lévêque. Charles Pévost Bertrand Nepveu Lucie Cardy Jacqueline Gremaud

La mairesse d’Outremont, Marie Cinq-Mars, quittera la vie politique à la fin de son mandat en novembre 2017, 18 ans après son entrée dans l’arène municipale.

«Je crois que c’est le temps de tourner la page», a-t-elle annoncé mardi matin, à moins d’un an des prochaines élections municipales

Élue une première fois comme conseillère municipale en 1999, Mme Cinq-Mars souhaite ouvrir la voie à une relève.

«Pour moi, c’est très, très, très important de l’annoncer maintenant. Je voudrais que cela stimule peut-être la curiosité ou l’ambition de certains pour qu’ils puissent attaquer la tâche avec autant d’enthousiasme que je l’ai fait», a déclaré Mme Cinq-Mars, mairesse d’Outremont depuis 2007.

La motivation derrière son départ est le désir de voir d’autres personnes prendre en main l’avenir de l’arrondissement, explique la politicienne.

«Je l’ai fait à 100%, mais un moment donné, c’est un peu épuisant. J’ai vécu à 100 milles à l’heure», indique-t-elle.

La mairesse d’Outremont n’a pas l’intention de faire de la politique au fédéral ou au provincial. Elle veut se concentrer sur des projets personnels.

Vivre ensemble

L’annonce de son départ a aussi été l’occasion pour Mme Cinq-Mars de présenter les défis dans la prochaine année pour Outremont, qui seront notamment la situation financière de l’arrondissement et l’harmonie autour de la table du conseil.

Elle a aussi mentionné que le vivre ensemble, en référence à la présence de la communauté juive hassidique, sera un défi pour l’avenir.

Questionnée sur les relations qu’elle souhaite avec la communauté à la suite du référendum du 20 novembre, Mme Cinq-Mars a brièvement indiqué vouloir continuer à s’entendre avec eux.

Fin de son parti

Mme Cinq-Mars assure qu’elle finira son mandat avec autant d’ardeur qu’à ses débuts. Au cours des dix dernières années à la tête d’Outremont, le maintien de la qualité des services a été sa plus grande fierté.

«On se promène ici, les parcs sont propres. Le taux de criminalité n’est pas très élevé. C’est assez sécuritaire à Outremont. Je me suis toujours battue contre les graffitis et je pense qu’on a gagné la bataille», fait-elle valoir.

Le départ des conseillères Jacqueline Gremaud et Lucie Cardyn a toutefois été le moment le plus difficile de sa carrière politique. Celles-ci ont tourné le dos à son équipe Conservons Outremont, quelques mois après les élections municipales de 2013. Le parti de la mairesse n’existe plus depuis l’été 2015.

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