La Caisse de dépôt et de placement du Québec entend aménager un passage plus direct entre la station de métro Bonaventure et la future gare du Réseau électrique métropolitain (REM) qui sera construite à proximité.
Les usagers de ces deux services de transport en commun pourront ainsi transiter de l’un à l’autre par un passage qui sera reconstruit dans la Place Bonaventure et qui se trouvera au sud des quais du REM. Les schémas de ce nouveau passage seront présentés mercredi à l’occasion d’une journée porte ouverte organisée à la gare Windsor par CDPQ Infra, la filiale de la Caisse responsable de ce mégaprojet de transport en commun.
«Ce n’est pas un accès qui est [aujourd’hui] très utilisé, a indiqué mardi le porte-parole de CDPQ Infra, Jean-Vincent Lacroix. On va s’assurer que cet accès serve dans les deux directions et que, comme partout sur le réseau, il soit accessible universellement. Il va y avoir des ascenseurs.»
Ce nouveau chemin permettra aussi aux usagers d’avoir plus facilement accès à l’intersection de la rue De La Gauchetière et du boulevard Robert-Bourassa.
CDPQ Infra a estimé que ce nouveau passage du métro au REM se fera en près de deux minutes, soit environ une minute de moins que le trajet qui passe par la Gare centrale et qui est aujourd’hui utilisé par les usagers qui transitent entre la station Bonaventure et les trains de banlieue de l’Agence métropolitaine de transport. Ce chemin, qui conduira les usagers du REM à l’extrémité nord des quais du REM, demeurera ouvert, a assuré CDPQ Infra.
L’ouverture de ce passage plus direct entre la gare du REM et la station de métro Bonaventure était envisagée depuis le début des études du projet afin de répartir l’arrivée des usagers à la gare du centre-ville. «Il fallait voir si techniquement c’est possible, a dit M. Lacroix. Et dans les derniers mois, on a réalisé que c’est un accès qui pouvait être intégré au projet».
L’aménagement de ce passage n’aura pas d’impact sur la facture du REM, qui atteint maintenant 5,9G$ avec la construction de trois nouvelles stations du centre-ville. «Ça fait partie du coût global du projet», a dit Jean-Vincent Lacroix.