Un nouveau règlement sur les toits éco-énergétiques et les espaces verts entrera en vigueur mardi prochain à Villeray.
Le règlement sur le développement durable qui sera adopté par l’arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension comprend 4 mesures visant à combattre les îlots de chaleur et à faciliter le ruissellement des eaux de pluie.
Une première mesure rendra obligatoire l’installation d’un revêtement éco-énergétique pour toute nouvelle construction ou lors de la réfection complète d’un toit plat. Trois types de revêtement seront dorénavant autorisés : les toits verts, les toits blancs ou les matériaux qui réfléchissent bien la lumière.
«On demande également aux gens de nous aider à accroître le couvert végétal sur le territoire de l’arrondissement», a indiqué la mairesse de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, Anie Samson. C’est pourquoi les terrains feront l’objet de deux mesures favorisant le verdissement. Les cours avant ne pourront plus être transformées en surface dure et un terrain devra maintenant être recouvert d’arbres, de plantes ou d’arbustes sur 20 % de sa superficie.
Une dernière mesure stipule que le revêtement des stationnements extérieurs devra faciliter la réflexion solaire et l’écoulement des eaux. «L’infrastructure des égouts est déjà utilisée à plein capacité, cette mesure devrait alléger la pression sur le système», explique le directeur de l’aménagement urbain pour l’arrondissement, Benoit Lacroix. Quelques types de matériaux devront être privilégiés, comme le béton gris, le gravier et les dalles de couleur pâle ou le pavé alvéolé, dont les trous laissent filtrer l’eau de pluie.
«Notre arrondissement souffre beaucoup des îlots de chaleur en raison de sa densité de population. Nous proposons maintenant des mesures concrètes pour remédier au problème», a affirmé Mme Samson.
Le nouveau règlement s’inscrit dans le cadre du Plan local de développement durable présenté en juin 2011 par l’arrondissement. D’autres mesures sont prévues par le plan dans la prochaine année, dont la mise sur pied en 2013 d’un projet-pilote de collecte du compostage dans deux secteurs de l’arrondissement.