De façon générale, je suis assez tolérant concernant la quantité de publicités qu’on nous sert chaque jour dans le réseau de la STM. Je ne suis pas choqué outre mesure par les affiches, les guichets, les murs, les colonnes, les escaliers et le reste du mobilier qui peut changer de couleurs au gré des annonceurs. Après tout, c’est de l’argent qui entre pour le réseau…
Mais aurait-on atteint les limites? Acceptez-vous cette présence de pubs de plus en plus imposante qu’on vous sert durant votre trajet quotidien pour lequel vous avez déjà payé votre droit de passage? Je pose la question après avoir rencontré cette publicité de la Banque de Montréal à la station de métro McGill (voir photo ci-contre). Ici, affiches, murs et planchers sont recouverts de bleu pour nous vanter les mérites de la banque, et surtout pour s’assurer qu’on ne puisse pas passer à côté du message sans l’apercevoir. Sur ce coup, c’est réussi.
Le problème, c’est que j’ai carrément l’impression d’être forcé de passer à travers une publicité. Et je me demande maintenant jusqu’où tout cela ira. À quand le jour où nous entrerons dans une voiture de métro entièrement redécorée aux couleurs d’un annonceur qui aura allongé suffisamment d’argent?
Quelle sera la limite? J’aimerais le savoir, parce que je n’ai pas trop envie de vivre dans une pub permanente.