Montréal

Borsellino, un témoignage qui s’annonce difficile

Même s’il est encore trop tôt pour dire jusqu’à quel point Giuseppe Borsellino collaborera avec la Commission Charbonneau, tout porte à croire que son témoignage sera laborieux.

Après une heure et demie de témoignage lundi, le témoin a admis avoir déjà appelé à quelques reprises son ami Jocelyn Dupuis, alors directeur de la FTQ-Construction. M. Borsellino souhaitait recueillir des informations à propos de contrats qui pouvaient intéresser son entreprise, Garnier.

L’affaire s’est enlisée et le procureur de la commission, Me Simon Tremblay a invité M. Borsellino à faire des efforts pour retrouver la mémoire en vue de son témoignage de mardi.

Un peu plus tôt en journée, M. Borsellino a décrit son entreprise et les compagnies qui y étaient liées. La description fut pour le moins complexe, le témoin ne se rappelant plus s’il avait été président d’une certaine entreprise, notamment.

Me Tremblay a précisé que le témoin n’avait pas participé à des rencontres préparatoires pour son témoignage.

Les précédents témoins, qui ont refusé l’exercice ne se s’étaient pas démarqués par leur collaboration. Ce fut notamment le cas de l’ingénieur à la Ville de Montréal, Yves Themens, en novembre dernier, qui avait nié avoir su ou participé à la collusion.

À propos de Joe Borsellino
Régulièrement cité par d’autres témoins à la commission, Giuseppe «Joe» Borsellino est un entrepreneur qui réalise de nombreux contrats avec la Ville de Montréal.

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