Montréal

Deux écoles anglophones seront transférées à la CSPI

La présidente de la CSEM, Angela Mancini.

Après plusieurs semaines de négociation entre la Commission scolaire English-Montréal (CSEM) et la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île (CSPI), le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge a finalement imposé sa solution. Dans une lettre envoyée aux parents de la CSEM, il confirme le transfert de deux écoles vers le réseau francophone.

« Pour moi, c’est une grande erreur. Je suis vraiment déçue par cette décision du ministre, se désole la présidente de la CSEM, Angela Mancini. J’aurais vraiment espéré qu’il prenne en compte ce que notre communauté avait à proposer. »

Dans une annonce faite en mai, le ministre Roberge avait annoncé que faute d’une entente, il forcerait le transfert des écoles General Vanier, John Paul I ainsi que Gerald McShane vers la CSPI. Il leur laissait alors jusqu’au 10 juin pour en venir à une entente.

À quelques occasions, la CSEM avait proposé à la commission francophone de faire cohabiter les élèves au sein de différentes écoles. Un scénario qui ne convenait cependant pas à la CSPI. « Je crois qu’en faisant son annonce, il a vraiment diminué notre capacité de négocier, se désole Mme Mancini. C’est sûr qu’une fois cela annoncé, la CSPI n’avait pas d’intérêt à la cohabitation. »

L’école primaire General Vanier, ainsi que l’école secondaire John Paul I, toutes deux situés à Saint-Léonard, seront donc transférées dès la prochaine rentrée. « Le plus important pour moi, maintenant, est d’être auprès de nos deux communautés qui seront affectées par ce changement, et de faire le transfert d’une façon qui sera adéquate pour nos élèves et employés. On aura beaucoup de travail à faire dans les prochains jours, et semaines, avant la rentrée scolaire de 2019 », souligne Mme Mancini.

De son côté, l’école Gerald McShane restera dans le giron de la CSEM. Dans sa lettre, le ministre Roberge justifie ce choix en rappelant qu’il s’agit de la seule école primaire anglophone de Montréal-Nord.

« C’est sûr que le fait qu’une de nos écoles n’ait pas été touchée est quelque chose qui est bien, se console Mme Mancini. Mais encore une fois, je suis vraiment déçue de cette décision du ministre. Je trouve dommage qu’il n’ait pas été ouvert aux propositions de notre communauté. »

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